Aussi bien comme joueur que comme coach, Maxime Clavier est privé de sa passion. Interview.
Max, comment vis-tu ce second confinement ?
Je vis ce confinement de façon normale comme je continuer à bosser sans arrêt. Je me suis mis en ménage donc je profite de ma petite femme tous les soirs… Mais le basket me manque. Je m’étais bien préparé, j’étais à mon poids de forme, j’avais bossé avec un préparateur physique. Cette interruption est donc arrivée au pire moment pour moi, mais je reste motivé.
En tant qu’entraineur, qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket est à l’arrêt ?
Mes joueurs me manquent, ne pas pouvoir les voir jouer avec une mentalité de guerrier me manque et les moments où je suis fier d’eux me manquent aussi. Tout me manque en fait… Pour eux, c’est une catastrophe, c’est un an de perdu pour des joueurs qui sont l’avenir du club. Mais je suis persuadé qu’ils font le nécessaire pour ne pas trop perdre le rythme et nous avons d’ailleurs repris des séances physiques en extérieur.
Et en tant que joueur ?
Tout comme en tant qu’entraineur, la compétition me manque terriblement. Je suis un compétiteur, j’adore ça, je m’en nourris. J’ai besoin de résultats, de gagner…
Cette longue trêve a-t-il influé sur ta passion pour le basket-ball ?
C’est indéniable que cela nous pousse à réfléchir à l’investissement énorme qu’on place dans le basket pour, parfois, pas grand chose. Mais dans mon cas, je ne compte pas mes heures passées au basket et ma passion est toujours la même. Je suis en manque. Comme coach, j’adore développer des projets pour les jeunes et essayer de les garder chaque année tout en ajoutant de la qualité au groupe. L’année prochaine, mes petits gars auront l’âge d’aller en seniors, c’est donc un gros projet qui doit être mis en place.
As-tu, comme d’autres coachs, des craintes que cette trêve ait un impact sur la motivation des joueurs ? Crains-tu des arrêts ?
Ce que je redoute le plus, c’est que nous ne puissions pas nous entrainer ou avoir accès à la salle avant l’été. En effet, je pense que si nous pouvons recommencer à nous entrainer vers mars, alors cela ira.