Oyé oyé, Johan Riga reprend du service dans l’enthousiasmante équipe de Grâce-Hollogne qui devient ipso facto favorite pour le titre en P3. Entretien.
Johan, tu as décidé de rechausser les basket et de rejoindre les Buffalos. Pourquoi ?
Cela faisait trois ou quatre ans que Julien Wéry et Gaël Verzele chambrent les anciens de l’Athénée pour refaire une équipe à un échelon inférieur. Les années passant à grande vitesse, nous nous sommes rendus compte qu’il ne fallait plus trop traîner avant de concrétiser cette blague récurrente de fin de saison.
C’est en effet presque la totalité de la glorieuse équipe de l’Athénée qui s’est enrôlée chez les Buffalos !
Certains voulaient, à juste titre, jouer le plus haut possible le plus tard possible. Mais cette année corona-compliquée a fait réfléchir tout le monde un peu plus. C’est donc en groupe que nous avons décidé de sauter le pas. Nous avons même essayé de gratter Davide Elettrico et de griller les Neuvillo-Flémallo-Hutois au dernier moment (rires). On verra pour les années à venir.
Certains quittent la TDM2 et la P1, toi tu rechausses carrément les baskets après avoir pris ta retraite à Aubel.
Je tiens à insister que j’arrive comme douzième homme (ndlr: mais quel douzième homme !), comme je l’ai dit à mon coach et à notre Secrétaire. J’avais envie de reprendre une activité physique légère – une fois par semaine – après un arrêt de deux ans. Au final, je me vois mal commencer un autre sport à trente-sept ans et les sports de raquette, cela ne marche qu’un temps. Quant à la course à pied, elle ne m’a jamais passionné. Cela se saurait ou, plutôt, cela se verrait vu mon physique avantageux (rires).
Tu n’es donc pas certain de participer à toutes les rencontres ?
Non, avec mon activité de microbrasserie qui démarre, je ne sais pas si je parviendrais à me libérer pour les matchs. J’espère que le secteur HoReCa pourra ré-ouvrir le plus rapidement possible, mais s’il n’ouvre qu’en été ou septembre, je ne pourrais pas me permettre professionnellement de rater cette ré-ouverture. Je viens donc dans un premier temps comme sparing-partner avec l’envie, en fonction des circonstances, de rejouer en match malgré tout, histoire que mon fiston puisse voir un peu jouer son papa.
Avec un tel recrutement, le titre semble vous tendre les bras. Quelles seront vos ambitions en troisième provinciale ?
Les ambitions du club sont claires: prester, s’amuser et se désaltérer. Mais il est évident que sur papier, nous ferons partie des favoris. Toutefois, il convient de ne pas mettre la charrue avant les boeufs. Il faudra que nous nous mêlions à un groupe déjà existant, même si nous connaissons la majorité des gars présents. Et, surtout, il faudra attendre de voir si nous pourrons rejouer la saison prochaine. Actuellement, nous sommes malheureusement encore loin d’une reprise généralisée du sport amateur. Croisons les doigts et surtout les seringues… de vaccin !