Gaël Verzele de Grâce-Hollogne et Steve Nash de Brooklyn se retrouvent dans ses situations similaires. Analyse.
La similitude entre Steve Nash, meneur passeur/shooteur de génie et double MVP NBA, et Gael Verzele, ancien pivot massif au jeu relativement old school ne saute pas aux yeux. Pourtant, les deux coachs « presque » rookie ont deux points communs: un humanisme affiché et la chance (?) de disposer d’une force de frappe offensive sans précédent pour leur première saison pleine au coaching.
Alors que les Nets avaient patiemment entamé une reconstruction intelligente après l’épisode des picks galvaudés (pour faire venir à l’époque Garnett, Pierce, Terry et Johnson), ils ont finalement bifurqué pour prendre une autre direction en signant Kyrie Irving et Kevin Durant d’abord puis en montant un trade afin d’attirer James Harden à Big Apple. Pour sa première expérience comme entraineur, l’ancien leader des Suns se retrouve avec un « big three » dont la force de frappe offensive est sans commune mesure en NBA – et sans doute dans toute l’histoire de la grande ligue.
Après avoir grandi avec patience en enchainant choix sportifs logiques et bons résultats, les Buffalos de Grâce-Hollogne – toujours placés mais jamais montants – ont eux aussi décidé de passer à la vitesse supérieure en construisant un effectif qui jouerait assurément les premiers rôles à l’échelon supérieur voir même le maintien en première provinciale. « L’Athénée Jupille connection » a fonctionné en plein pour le matricule 2701 qui a enregistré les arrivées de Blanchy et Bollaers en provenance d’Hannut (P1), de Jérôme Sauveur de LAAJ (P2) et de Joachim Thiry (TDM2 Comblain quand même !) tout en convainquant Johan Riga (ex Aubel) de sortir de sa retraite.
Tout comme Steve Nash, Gael Verzele, qui était encore l’intérieur titulaire des Buffalos avant de raccrocher les sneakers et de s’emparer de la plaquette, se retrouve avec un effectif clinquant, offensivement ultra-puissant et qui n’a qu’une seule ambition, légitime et affichée: le titre.
Mais contrairement au Canadien, le coach des Buffalos pourra compter sur un noyau plus fourni et qui possède déjà des bases communes. Surtout, la défense ne semble pas être un sujet tabou ou gros mots à Grâce-Hollogne contrairement à ce qui se passe du côté des Nets. De quoi rafler le titre et créer la surprise en Coupe de la Province ?