Pour Liège & Basketball, Thomas Broset fait le bilan de cette singulière année 2020 et évoque ses espérances pour les mois à venir. Entretien.
Thomas, quel bilan fais-tu de cette singulière année 2020 ?
Comme beaucoup de monde, ce n’est peut-être pas le bilan le plus joyeux. Mais je ne suis pas à plaindre et j’ai donc envie de pointer du doigt l’ingéniosité des gens qui ont vu leurs projets se modifier radicalement et qui parviennent à innover. C’est de cela – plus que de tous les aspects négatifs de la crise sanitaire – dont je veux me souvenir: de ces personnes qui n’ont rien lâché alors qu’ils étaient touchés directement ou indirectement par la maladie ou dans leur vie professionnelle.
Quels sont tes espoirs pour cette nouvelle année ?
Je vais rester simple et espérer pouvoir continuer à avancer malgré que 2020 a pu faire piétiner certains d’entre-nous. J’espère surtout pouvoir revoir mes amis, mes proches sans devoir calculer qu’on ne puisse inviter untel ou untel sous peine d’outrepasser les règles en vigueur. J’espère retrouver plus de « normalité » même si j’estime que nous devons changer certaines habitudes. Si porter le masque au travail ou en faisant les courses me permet de voir sept amis au lieu de cinq, je suis pour, même si c’est parfois casse-pieds. J’espère aussi que le basket liégeois ne sera pas trop affecté même si je me doute que pour la saison 2020-2021, c’est mort. Je croise les doigts pour qu’aucun club ne connaisse de soucis pour reprendre car il y a tellement de bénévoles qui se donnent pour ce sport sans rien revendiquer qu’il serait triste de voir des équipes disparaitre pour des raisons indépendantes de leur volonté. Et j’espère pouvoir prochainement rejouer car sans basket, je risque d’approcher le quintal (rires) !
Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que les ballons ont cessé de rebondir ?
Sans hésitation, c’est de ne plus voir mes coéquipiers qui sont mes amis. Et puis, il faut le reconnaitre, les petites confrontations du samedi soir où l’on évacue un peu la semaine et où l’on peut partager des moments sportifs – surtout dans la victoire (rires) – ou bibitifs en « vrai » avec d’autres personnes me manquent aussi.
N.B. : cet entretien a été réalisé avant que l’AWBB et le comité provincial annoncent qu’aucune compétition ne reprendra cette saison pour les plus de douze ans.