Après avoir pas mal bourlingué, Stéphane Moris défend enfin les couleurs de sa ville natale. Une vraie satisfaction pour le « ket » bruxellois qui a évolué à Ostende dans sa jeunesse. Des Côtiers qui sont justement au menu du Brussels ce dimanche.
Stéphane Moris fait partie de l’ossature belge du Brussels depuis le début de saison. Pourtant, le Dirk Nowitzki de la Capitale, qui représente également la Belgique lors des compétitions de 3×3, n’avait encore jamais représenté sa ville natale au sein de l’élite.
Passé par Pepinster, Louvain, Liège, Willebroek, la Suisse, l’Allemagne et Mons, Moris a toujours apporté son scoring et sa mentalité de guerrier. Désormais, c’est avec le Brussels qu’il plante des banderilles (de très loin parfois) et s’arrache sur tous les ballons. Une vraie satisfaction pour cet intérieur shooteur qui a laissé de bons souvenirs partout où il est passé. « C’est un nouveau défi pour moi. Il y a un an, le club était en train de mourir. Maintenant, nous travaillons sur un beau projet » déclare Moris à HLN.
Le début de saison du Brussels reste toutefois moins réussi qu’espéré avec une seule victoire en sept rencontres et une défense trop poreuse. « Offensivement, c’est bon, n’importe qui peut marquer. Défensivement, il y a du travail à faire » constate le Bruxellois pour HLN avant de préciser que tout fonctionne bien à l’entrainement et que l’équipe est composée de chouette gars.
Dans sa jeunesse, Moris a fait une partie de ses classes à Ostende, formation que le Brussels accueillera ce dimanche en milieu d’après-midi. Les troupes de Ian Hanavan seraient bien inspirées de prendre exemple sur le rideau de fer constamment proposé par les nonuples champions en titre. A domicile, les Bruxellois auront peut-être un coup à jouer si leur réussite est présente et leur défense plus hermétique. Mais, malheureusement, Moris et ses coéquipiers ne pourront pas compter sur le soutien du public. Une absence de fans que l’intérieur longiligne reconnait, à juste titre, détester.
Crédit photo: avec l’aimable autorisation de Cédric Warlop dont le travail vaut assurément le coup d’oeil ! Voir ici.