« Il faut le juger par son coeur »

Tout n’est pas (toujours) une question de taille.

Lors de la dernière Coupe du Monde, en 2019, Facundo Campazzo (18 points, 12 passes et 6 rebonds) avait brillé contre la Serbie de Nikola Jokic. De quoi attirer l’attention des scouts de Denver. « Quand on a vu cette passe dans le dos, on s’est dit : ‘Ok, nous avons là un joueur de 1m80, mais sa façon de voir le jeu est principalement la même que Nikola Jokic’. Donc on s’est dit que ça pourrait coller entre ces deux là » explique l’un des recruteurs de Denver.

Après avoir brillé en Europe, le meneur de poche se lance à l’assaut de la NBA. Un fameux défi pour le presque trentenaire sous-dimensionné par rapport aux standards de la grande ligue. « C’est clair que la taille compte en NBA. Défensivement, c’est vrai. Quand vous vous approchez du panier, les adversaire peuvent lui shooter sur la tête, mais c’est aussi très difficile d’y parvenir parce qu’il est actif et plein d’énergie. En le voyant jouer contre les meilleurs athlètes du monde à la Coupe du monde, en Euroleague, aux Jeux olympiques… Je n’ai jamais vraiment été préoccupé par sa taille » confie Rafal Juc.

La conclusion revient à Martynas Pocius. « Je ne sais pas comment vous ne pouvez pas tomber amoureux d’un jeune gars comme Facu. Il est petit par la taille, mais vous ne pouvez pas le juger là-dessus. Il faut le juger par son coeur » assure-t-il.

Crédit photo: FIBA