Malgré une évidente bonne volonté, les Anversois étaient trop courts pour revendiquer la victoire à « Basket City ».
C’était sans Bellinelli – en civil et , évidemment, sans son formidable public que la Virtus recevait Anvers ce mercredi. Une rencontre entre les premiers et les derniers qui, sur le papier, paraissait déséquilibrée, encore plus avec le récent départ de Speedy Smith pour Bologne. Le début de match tendait à confirmer ces craintes, les Giants vendangeant sur la ligne des lancers et Bologne faisant dès lors rapidement 7-1. Mais grâce à l’activité de Fall-Faye, à un triple de Kesteloot et à une défense mieux en place, les visiteurs recollaient à 9-8 après quatre minutes de jeu.
Dans ce début de partie marqué par de nombreuses approximations des deux côtés, les locaux tiraient davantage leur épingle du jeu sans parvenir toutefois à creuser un écart réellement conséquent. Teodosic faisait 20-16 grâce à trois lancers et le marquoir finissait par afficher 26-21 après dix minutes. Bologne commençait le second quart par une balle perdue et Fall-Faye en écrasant un solide alley-oop dunk. Celui-ci n’était toutefois rien par rapport à celui de Hunter sur un service magistral de Teodosic. Le génial meneur servait ensuite idéalement Abass dans le corner pour faire 31-23 en moins d’une minute et trente secondes.
Il manque un meneur à Anvers
Après un temps-morts anversois, Bleijenbergh plantait un joli triple mais gâchait ensuite deux autres tentatives tout en perdant un ballon et en n’étant pas exempt de tous reproches en défense. Heureusement, Dudzinski inscrivait un second triple – du même endroit que dans le premier quart – pour garder les Giants sous les dix points, 38-29. Après deux temps-morts, Bleijenbergh – qui aura tout de même perdu beaucoup de ballons – convertissait un missile pour faire 45-35, le début de la fin pour la phalange belge qui allait multiplier les pertes de balles et encaisser plusieurs dunks ravageurs. Rapidement l’écart grimpait et, à la mi-temps, la messe semblait dite, malgré une dernière banderille de Kesteloot: 57-38. « Une super attitude défensive et une volonté de partager la balle » soulignait Djordjevic, satisfait, à la pause.
La deuxième mi-temps débutait par un nouvel alley-oop de Fall-Faye, très en verve en ce début de seconde période, tout comme Kesteloot. A eux deux, ils ramenaient les Giants à 61-48 à la vingt-troisième. Bien que toutes les tentatives de Braunch se révélaient infructueuses, Anvers restait au contact, notamment via Jenkins, avant de craquer sur la toute fin du troisième quart. A la demi-heure, le marquoir affichait 73-59.
Le début du dernier quart était à l’avantage des locaux qui plaçaient un 4-0 avant de voir les Anversois s’arracher pour garder un mince espoir. C’était 79-64 à la trente-troisième. Sur un très joli move, Gamble faisait 81-64 et l’écart allait ainsi légèrement grandir jusqu’à la fin – en roue libre – de cette joute européenne. Au coup de sifflet final, le score était (presque) sans appel: 92-73
Crédit photo: Giants Antwerp