Avec Waremme, Nicolas Gerads ne reprendra pas la saison, même si les conditions sanitaires le permettent. Avec Bilzen, il existe encore un espoir pour l’ancien membre de l’Ajax Team. Entretien avec un passionné frustré mais réaliste.
Nico, qu’est-ce qui te manque le plus depuis que la seconde vague du virus a totalement stoppé les activités basket ?
Avant tout, l’équipe me manque. Ne plus nous voir, c’est un peu comme ne plus voir des membres de la famille. Les entrainements, la préparation des matchs, les engueulades à la mi-temps, les après-matchs, tout cela me manque aussi. Et puis, le basket est comme une addiction: il me faut ma dose (rires).
Waremme a déjà annoncé ne pas vouloir reprendre la compétition si le championnat venait à redémarrer. Comment as-tu accueilli cette décision ?
C’est difficile à dire car j’étais traversé par des différents sentiments. D’un côté, je suis déçu et frustré car je sentais que nous aurions pu réellement réussir une bonne saison avec ce groupe, que nous aurions pu créer quelques exploits sur le terrain mais aussi en dehors. Cette décision était peut-être un peu rapide avant de connaitre les dernières mesures prises par le récent CNS car une saison blanche pour des joueurs d’un certain âge, peu importe le niveau, cela peut se « payer ». D’un autre côté, je comprends aussi à 200% la position de notre comité vu le flou dans lequel nous baignons. Les buvettes pourront-elles ré-ouvrir ? Quid de l’attractivité du championnat et donc du suivi des spectateurs si ceux-ci étaient autorisés à revenir dans les salles ? Le nerfs de la guerre reste le financier et mettre à mal un club n’est pas bon non plus… On peut toujours discuter des décisions mais je fais vraiment confiance à Luc Ceulers et à notre comité pour avoir choisi l’option la plus pertinente.
Du coup, comment va s’articuler votre seconde partie de saison ? Aurez-vous encore des entrainements lorsque les conditions sanitaires le permettront ?
Malheureusement, c’est terminé pour les adultes à Waremme. Plus rien n’est au programme. J’espère simplement que cela ne portera pas trop préjudice pour les prochaines saisons.
Tu es également le coach de la P1 de Bilzen ? Là-bas, comment cela se passe-t-il ?
Pour l’instant, la salle nous est fermée jusqu’à fin décembre, au minimum. Par contre, la volonté du comité et du club est claire: recommencer le plus vite possible. Mais là aussi nous sommes dépendants de la buvette pour une rentrée minimum d’argent. Sans cela, le club ne saurait pas survivre.