Cadre de la TDM2 de Spa et coach des U21 de East Belgium BDA et de la sélection provinciale garçons, Nicolas Franck profite du confinement pour se perfectionner et accumuler les kilomètres. Entretien.
Nico, comment vis-tu ce second confinement ?
J’essaie de le vivre positivement en mettant à profit le temps libéré par le basket pour faire des activités intéressantes. Je regarde énormément de matchs, je continue d’apprendre et de me mettre à jour. Nous savons que ces mesures sont nécessaires pour le pays, j’essaie donc de joindre l’utile à l’agréable.
Bosses-tu de ton côté en vue d’une éventuelle reprise ?
Je reste actif, oui, mais c’est davantage un plaisir qu’une obligation de me tenir en forme. J’adore courir et j’ai été servi ces derniers temps avec une météo souvent délicieuse. Comme j’ai plus de temps suite à l’arrêt du basket, j’accumule les kilomètres.
Qu’est-ce qui te manque le plus en ce moment ?
Sans hésitation: le coaching ! L’enseignement, les adaptations tactiques et les relations humaines avec les joueurs et les officiels me manquent. Dans le jeu en tant que tel, en plus des coéquipiers à Spa, c’est l’adrénaline que procure notre sport qui me fait défaut. Sans cela, la vie manque un peu de piment, qu’on se le dise.
On évoque une potentielle reprise avec des séries de TDM2 scindées en deux. Qu’est-ce que cela t’inspire ?
Je pense tout d’abord qu’il n’est pas vraiment l’heure de faire la fine bouche. Si cette formule de reprise se confirme, les joueurs seront, selon moi, ravis: des matchs de bon niveau, l’excitation du classement… Tout serait réuni. Pour ma part, je demeure un peu sceptique sur le délai de reprise, janvier me paraissant trop proche. Mais si c’était le cas, je n’en serais que positivement surpris. Mon inquiétude concerne surtout les blessures après une période d’arrêt aussi longue si la volonté est d’organiser un championnat à tout prix – et donc d’enchainer les matchs très fréquemment. Quoi qu’il en soit, quelle que ce soit la forme que revêtira cette reprise, nous l’attendons avec impatience.
Crédit photo: Charnikon Prod.