Qui dit confinement dit ingéniosité pour entretenir sa condition physique, à l’instar de ce que fait Martin Gillotay. Entretien.
Martin, nous sommes désormais entrés dans un nouveau confinement.
En tant qu’enseignant, je voyais la situation se détériorer rapidement depuis le début de l’année scolaire. Je trouve que, malheureusement, le gouvernement a tardé à prendre certaines décisions, que cela soit pour le sport ou pour toutes autres activités.
Qu’est-ce qui te manque le plus depuis que tu es privé de la possibilité de pratiquer ton sport favori ?
Le basket me manque, c’est certain, mais c’est surtout l’absence de contacts humains qui laisse un gros vide. Le basket, c’est aussi se retrouver avec des amis pour passer un bon moment.
Quelle option te semble la plus légitime en vue d’une éventuelle reprise ?
Je n’ai pas de préférence. Si le sport peut reprendre, tant mieux. Si nous devons attendre encore plus longtemps que janvier, comme cela fut évoqué, ce sera malheureux mais, comme on dit: « il faut ce qu’il faut ».
Entretiens-tu ta condition physique ?
Lorsque les entrainements collectifs furent supprimés, j’allais trois fois par semaine à la salle de sport pour faire du renforcement musculaire et du cardio. Depuis, les salle de fitness ont également fermé. Je vais donc courir et je fais un peu de muscu chez moi… Mais on ne va pas se mentir. Si cela ne m’a pas dérangé de le faire pendant les trois mois du premier confinement, au rythme où c’est parti, je vais finir par m’inscrire dans un club d’athlétisme (rires).