Pour Jimmy Stas comme pour de nombreux basketteurs, si le sport reste une besoin, la santé prime logiquement sur tout le reste.
Comme pour tous les basketteurs, l’interdiction de taquiner le ballon provoque un manque. « C’est le sport en général qui me manque le plus » nuance Jimmy Stas. « Cette liberté de s’évader via l’effort physique est quelque chose que je pratique depuis tout petit. Il faut pallier cela avec des sports praticables en cette période délicate, comme la course à pied par exemple. »
En vue d’une éventuelle reprise, les sportifs tentent de se maintenir en forme. « Je risque malgré tout de perdre ma condition car les efforts demandés diffèrent d’un sport à l’autre » regrette le leader d’Andenne. « Mais je compte aller courir et garder mon poids de forme. »
Pour Jimmy, la santé demeure primordiale. « Ce ce qui compte avant toutes autres choses: le bien-être et la santé pour sa famille » nous confirme-t-il. « Pour cela, des décisions ont été prises et le seront encore. Je n’ai aucune compétence – médicales, de gestion d’un pays ou autres – pour me permettre de les juger. C’est pourquoi je m’en abstiens et j’essaie de suivre au maximum les règles en espérant que chacun pense de la sorte et laisse à ceux qui ont les compétences le pouvoir de décider. » Et d’ajouter: « C’est pour moi une preuve d’honnêteté intellectuelle de ne pas toujours vouloir avoir un avis sur tout et de laisser les personnes compétentes dans leurs domaines de prédilection prendre les décisions adéquates. »
Quant à une reprise éventuelle de la saison dans un futur plus ou moins proche, Jimmy estime superflu de se positionner. « Ce n’est pas ma volonté de sportif amateur qui importe et je préfère laisser ces questions aux gens compétents qui ne doivent pas penser à petite échelle mais bien à grande échelle et qui ne sont pas dictés par leurs intérêts personnels » nous précise-t-il. « Peu importe la solution choisie, je soutiendrai la décision prise par les dirigeants qui ont la tâche déjà bien assez compliquée comme cela. »