Privés du déplacement à Braine, Mika Berger et les Templiers en profitent pour se refaire une santé mais ne peuvent s’empêcher de craindre tant pour la suite de la saison que pour la survie des clubs.
Pas de match ce week-end pour Haneffe qui devait se rendre à Braine et pouvait enchainer par une seconde victoire de rang malgré une une infirmerie bien remplie. « Je m’étais déjà fait à l’idée que cela sera ainsi presque une semaine sur deux » nous confiait Mika Berger avant que la fédération ne décide de stopper temporairement les championnats. « Vu le nombre d’équipes touchées, cela arrivera encore. Mieux vaut privilégier la santé que risquer d’attraper ce foutu virus. Et, dans notre cas, cela permet aussi à nos blessés de se retaper doucement. »
Néanmoins la situation inquiète le Templier qui fait preuve d’une vision globale sur la situation des clubs. « Comme le souligne le superbe message du comité de LAAJ, les clubs vivent aussi grâce aux rentrées des buvettes, il ne faut pas se le cacher » rappelle Mika en faisant référence à l’arrêté des gouverneurs imposant la fermeture des cafétarias et buvettes des cercles sportifs. « A Haneffe, par exemple, les deux P4 « vieilles » consomment assez bien à la buvette. Désormais, les joueurs doivent finir de jouer et puis rentrer directement chez eux. Le plaisir du sport, c’est aussi de se retrouver en équipe après l’effort. »
Les finances des clubs, déjà mises à rude épreuve, tanguent désormais encore plus dangereusement. « Il faut aussi avouer que l’AWBB ne fait pas spécialement d’efforts sur les cotisations et frais que les clubs doivent lui verser. La situation est compliquée pour tout le monde et, malheureusement, les aides sont souvent absentes » conclut, dépité, le scoreur hesbignon.