Au repos forcé ce samedi, Tilff n’a pu se racheter de sa contre-performance inaugurale contre Ciney. Affecté par la situation actuelle, Quentin Pincemail nous livre son analyse.
Ce samedi, Tilff espérait disputer le deuxième match de son histoire en première régionale et faire oublier sa contre-performance du week-end inaugural contre Ciney. Hélas, un cas positif détecté dans les rangs du récent adversaire des Porais est venu tout chambouler et le groupe de Quentin Pincemail a dû faire l’impasse sur la venue des Oursons de Jimmy Stas. « Deux sentiments prédominent » confesse le coach de l’équipe fanion du matricule 97. « D’une part, je suis déçu que la saison ne puisse se dérouler normalement car le défi de la R1 est un super défi pour le club, l’équipe et le staff. D’autre part, je ne comprends pas pourquoi nous continuons de jouer. Vendredi matin, il y avait déjà plus de trente rencontres remises dans les séries provinciales. »
Une problématique forcément au centre des discussions et qui engendrent de sérieuses complications – tout comme la fermeture des buvettes en engendrent à d’autres niveaux – pour de nombreux clubs. « Je crois qu’un championnat avec des enjeux ne peut se dérouler dans ces conditions, ce ne serait pas équitable » poursuit Quentin que la situation affecte considérablement. « Le mardi, nous ne savons pas si nous nous entrainerons le jeudi et le jeudi, nous ignorons si nous pourrons jouer le samedi. »
Le coach de Tilff envisage un scénario alternatif. « Je suis un compétiteur mais nos instances doivent prendre leurs responsabilités. Pourquoi ne pas envisager une saison blanche ? Nous jouerions les matchs de championnat quand cela serait possible » conclut-il.