Alors qu’il s’intégrait parfaitement dans sa nouvelle équipe de Saint-Louis, Pierre Lejeune s’est cassé le scaphoïde. Sur la touche pour un mois minimum, l’ancien scoreur vedette de Sprimont se confie à Liège & Basketball alors que le derby prévu ce vendredi contre Sainte Walburge a été annulé.
Pas de chance pour Pierre Lejeune, out pour un mois minimum. « Je me suis blessé à fin du troisième quart contre Ans. En revenant en défense sur une contre-attaque, j’ai contré un adversaire et je suis mal retombé sur la main, me cassant ainsi le scaphoïde » nous informe-t-il. « J’en ai pour un mois minimum mais je ne saurai que lundi si je dois me faire opérer ou pas. »
Avant de se blesser, Pierre a contribué à faire basculer le derby inaugural dans l’escarcelle des Collégiens. « Un match avec beaucoup de suspens qui a ressemblé à nos matchs de préparation que nous commencions par un gros run avant de nous laisser rattraper par l’adversaire » explique-t-il. « Nous devons mieux travailler en équipe une fois l’écart creusé afin de le conserver. Si nous voulons gagner des matchs, il faut que tout le monde se sente concerné pendant quarante minutes et pas nous relâcher bêtement. Il faut nous attacher à jouer un maximum en équipe car cela pourrait parfois débloquer des situations. »
Nouveau venu au Collège avec ses comparses sprimontois, Pierre s’y sent déjà comme un poisson dans l’eau. « Cela a été très facile et très simple de m’intégrer dans cette équipe car nous avons tous le même âge – même si je suis le plus vieux, ce qui est bizarre par rapport aux saisons précédentes – et que mes coéquipiers sont super » sourit celui qui avait planté 48 pions à la défense de Prayon la saison dernière. « A Saint-Louis, j’occupe clairement un rôle de shooteur. On me demande de prendre mes options, à l’extérieur principalement. Je dépanne aussi parfois un peu à la mène. J’essaie de me donner à fond en défense pour gagner un maximum de ballons. »
Au repos forcé, Pierre attend désormais la décision du chirurgien en espérant retrouver rapidement ses coéquipiers.
