Au terme d’une fin de match haletante, Harimalia a créé la surprise en décrochant une superbe victoire à l’Avenir Jupille, 71-73. Les Abeilles pourront enchainer ce dimanche contre les promus Welkenraedt. Reportage.
Quelques jours plus tôt, sur notre média, Maxime Walravens l’annonçait: « Je n’ai pas peur de dire que la montée est un objectif. » Une franchise qui honore le coach de l’Avenir qui a à sa disposition un effectif complet et talentueux. Mais Harimalia, routinier de la P3, en a vu d’autres et ne comptait pas se laisser intimider en se rendant aux Argilières.
« Nous avons bien démarré la rencontre en nous appuyant sur notre collectif tout en faisant le nécessaire en défense. Notre « homme à homme » a vraiment bien fonctionné et a ennuyé les locaux qui ne rentraient pas leurs options » commence Alexandre Bodson dont la formation se détachait à 11-22. « Dans le deuxième quart, nous avons un peu laissé filer notre concentration et Jupille en a profité pour grappiller quelques points. L’Avenir est alors passé en zone et plus rien ne fonctionnait chez nous. Nos shoots ne rentraient pas et notre collectif s’émiettait. » A la pause, les locaux étaient repassés devant 37-31 alors que Peters – le leader offensif des Abeilles – avait déjà quatre fautes personnelles.
Au retour des vestiaires, Harimalia était à nouveau méconnaissable. « Le troisième quart était une catastrophe totale ! Nous passions de tout à rien et, sans Peters, cela ne tournait plus » déplore le meneur visiteur. L’écart grimpait à dix-huit unités en faveur des locaux avant que les visiteurs ne réduisent celui-ci à douze points à l’entame du dernier quart.
Jean-Luc Maggi décidait alors de tenter une option osée. « Les deux meneurs – dont moi – n’étions pas dedans et notre coach décidait de jouer grand et de placer Benjamin Peters à la mène. Un choix gagnant » sourit Alexandre. « Giorgio Fortunato et Christophe Reuchert démarraient en mettant une très grosse pression sur Stéphane Ramaekers qui nous faisait très mal en pénétration et nous parvenions aussi à canaliser Yoann Meyers qui est toujours imprévisible. Notre jeune poulain Christopher Obers se réveillait et plantait quinze pions dans la dernière ligne droite en étant au four et au moulin ! »
Les Abeilles retrouvaient leur collectif tandis que l’Avenir perdait pied. A quatre minutes du terme, Harimalia passait devant au tableau d’affichage. « La fin de match fut très tendue avec des paniers sortis de nulle part des deux côtés mais nous sommes parvenus à l’emporter grâce à deux lancers de Benjamin Peters et une grosse défense sur Meyers lors de la dernière possesion » précise notre interlocuteur. Score final: 71-73.
« Nous pouvons être fiers de notre mental qui nous avait tant fait défaut la saison dernière. Cette victoire nous fait plaisir car selon les bruit de couleurs, Jupille allait nous « exploser ». Vive les Barlos » conclut malicieusement Alex.