La confiance en soi: la base dans le basket. Un aspect qui peut aussi être travaillé à l’aide d’un coach mental.
Record points pour Austin Rivers ! En sortie de banc, le fils de Doc Rivers a planté 41 points à 6 sur 11 derrière l’arc pour aider Houston a vaincre Sacramento 129-112. Une performance de choix pour l’arrière des Rockets qui se confie sur son inébranlable confiance en lui.
« Tu continues de te dire : ‘Tu peux le faire, tu peux le faire, tu peux le faire, tu peux le faire’ lors de soirées comme ça. Je crois dans le fait que je suis un scoreur d’élite. C’est le sentiment que j’ai, mais je suis dans une équipe où on n’a pas besoin de ça de ma part chaque soir. Je joue avec le meilleur scoreur en NBA et je joue avec un autre des meilleurs scoreurs NBA en l’occurrence Westbrook et Harden Donc tu dois jouer un autre rôle et adhérer. C’est comme ça pour gagner et c’est la situation dans laquelle je suis donc c’est ce que je fais. Mais ne vous méprenez pas, je peux scorer. Quand tu es dans la zone, il n’y a rien de mieux que ça. C’est simplement différent. C’était une soirée fun, vraiment fun » explique Rivers. « “Je sais que cela parait drôle, mais c’est tout simplement comme ça que tu dois te sentir. Que tu sois à 0/6 ou 6/6 ou 8/8, ça n’a pas d’importance. Je ne pense pas que tu arrives à ce niveau en pensant que quelqu’un peut défendre sur toi. Je suis évidemment un joueur de 1-contre-1. J’ai toujours le sentiment d’avoir une chance de scorer face à n’importe qui. Que les gens le voient ou non, ça, c’est leur problème, mais je sais comment je me sens. »
Si la culture de la confiance en soi est assez classique aux States, ce n’est pas encore le cas en Belgique. De même, il n’y a que relativement récemment que certains entraineurs font appel à des spécialistes du coaching mental. Jean-François Loop avait tenté l’expérience pour sa P3 d’Aubel en collaborant avec Cécile Van Bladel. « C’était une première et cela a été un réel « plus » pour l’équipe. Ce n’est pas commun, à notre niveau, de s’offrir les services d’un coach mental. Au début, j’étais sceptique, je dois bien l’avouer. Je pensais que c’était encore une idée tordue de notre coach – comme de nous initier yoga par exemple – mais après la première réunion, sa psychologie a beaucoup apporté à l’équipe » nous racontait Benoit Califice, le capitaine d’Aubel. « Chacun a pu s’exprimer et se faire entendre. Après chacune de nos entrevues, nous constations directement des changements dans l’attitude des joueurs et surtout du coach. C’était très positif et cela nous remotivait après la dégelée du week-end (rires).«