Pour sa première année à Stavelot, Quentin Desert a fait sauter la banque avec quelques cartons, un ticket pour la P2 et une mémorable victoire en finale de la Coupe de la Province. Entretien.
Quentin, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?
Je pense que nous avons tous vécu notre plus belle saison. Faire le doublé – même si nous ne sommes pas champions – ne se reproduira très probablement pas et l’ambiance mise par les supporters à chaque rencontre était vraiment exceptionnelle.
Montée en P2 et gain de la Coupe de la Province : vos objectifs furent atteints?
Nous visions la montée en effet, et je crois que nous la méritons. Personne ne peut dire le contraire en voyant nos résultats.
Qu’as-tu pensé de la P3A?
Cette série était vraiment sympa et j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer et boire un verre avec certaines équipes. Le championnat fut vraiment intéressant car tout le monde pouvait battre tout le monde et personne ne pouvait prédire le classement final.
Comment juges-tu tes prestations?
Même si je viens de plus haut, je pense avoir évolué dans ma façon de jouer. J’ai dû m’adapter à l’équipe et j’ai appris à faire des passes – pas toujours bonnes (rires). Cependant, j’aurais pu apporter davantage à certains matchs et je n’ai pas toujours répondu présent que j’aurais dû, comme lors de la finale de la Coupe.
Cette finale restera le moment marquant de la saison?
Oui, cela reste le plus beau moment: le monde, l’ambiance, le lieu… Tout était en place pour que cela reste gravé dans nos mémoires. Hormis la fête d’après-match que certains ont déjà oubliée (rires).
Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?
Je n’ai pas envie de parler d’un moment en particulier mais plutôt de la saison en général. J’ai découvert un club composé de personnes – coéquipiers, supporters, bénévoles, jeunes – avec qui j’ai vécu des moments géniaux. Cette saison m’a vraiment reboosté tant personnellement que comme joueur.
Nourris-tu tout de même certains regrets?
Oui, sans doute deux. Le premier concerne ma finale. Personnellement, je suis passé à côté et je m’en serais énormément voulu si le résultat n’avait pas été le même. Le second est d’avoir obtenu ainsi notre ticket pour la P2. Je n’en veux à personne mais cela me laisse un goût amer de ne pas être officiellement champion.