Maxime Clavier revient sur la dernière saison de Belleflamme en TDM2 sous la houlette de son papa et évoque l’avenir qui s’annonce radieux pour des Haricots ayant construit un effectif ambitieux pour leur retour en première régionale.
La saison:
« Elle fut compliquée, rien n’allait comme nous avions pu l’imaginer. C’était peut-être l’année de trop pour notre groupe. Notre force a toujours été le collectif et celui-ci se détériorait de semaine en semaine. C’était un cycle continu: nous avons perdu des matchs de peu en début de championnat et cela nous a plongé dans une spirale négative qui influençait tout le reste. Nous devenions craintifs à l’idée de gagner un match ou de simplement ne pas perdre une rencontre que nous pouvions gagner.«
La descente:
« Nous savions que la saison serait compliquée. Personnellement, je suis de nature optimiste, je ne nous imaginais pas lanterne rouge. Mampuya nous a manqué trois-quarts de la saison alors qu’il était notre seul big man. Cela a compliqué notre « mission maintien. » Il y avait des semaines où je me disais que nous méritions notre place tellement nous étions catastrophiques et d’autres semaines où je me disais que nous aurions pu faire mieux. »
La TDM2B:
« Notre série était vraiment bien balancée avec seulement Kontich qui était injouable. Il y avait des surprises chaque weekend. »
Ses prestations:
« Je suis satisfait de mes prestations car j’ai continué à progresser. Je crois avoir livré ma meilleure saison depuis quatre ou cinq ans. Evidemment, nos soucis d’effectif m’ont permis d’avoir davantage de temps de jeu et la confiance qui va avec. Toutefois, je ne peux pas non plus être totalement satisfait de moi alors que je n’ai pas réussi à impacter suffisamment l’équipe pour remporter davantage de victoires. C’est donc du cinquante/cinquante. »
Les moments forts:
« Il n’y en a pas. La saison fut catastrophique et j’ai envie de l’oublier au plus vite pour repartir du bon pied. La seule chose que nous pouvons retenir, c’est que nous avons fini sur une victoire (rires).«
Ce qu’il a particulièrement apprécié cette saison:
« Pouvoir évoluer à un niveau supérieur au nôtre, cela nous a permis de continuer à progresser à vingt-cinq ans et de nous rendre compte que nous devons bosser davantage, être mieux préparés et, surtout, ne pas être à 80%. Chaque semaine, nous devons être à 200%. Cette saison me l’a bien fait comprendre.«
Ses regrets:
« J’en ai plusieurs. Le premier est que nous n’ayons pas eu un leader capable de tirer le groupe vers le haut dans les moments compliqués. Le second est de ne pas avoir profité davantage de cette dernière saison avec mon père. Après avoir tout gagné ensemble, j’aurais voulu lui offrir une meilleure fin. Un autre regret est de constater à quel point le basket tourne mal. Tout le monde critique la fédération mais pas parce qu’elle est nulle mais bien pour promouvoir des intérêts personnels ou partisans. Cela me dégoûte tant d’égoïsme au vu de la situation traversée. Quand je lis tous les jours les plaintes sur les réseaux sociaux, j’ai peur pour l’avenir de mon sport. Mon dernier regret est l’arrêt prématuré de la saison. Je crois que nous aurions réalisé un quatre sur quatre si nous avions joué jusqu’au bout. Nous avions trouvé la formule magique (rires). »
L’avenir:
« Je souhaite la bienvenue au coach David Beck qui va avoir beaucoup de boulot pour passer derrière notre coach mythique. Mais j’ai confiance en lui pour ce défi. Je souhaite aussi la bienvenue à mes nouveaux Haricots: Luca Fraipont, Jipé Darmont, Seb Maio et Kris Mayele. Je suis super satisfait de notre recrutement et impatient de recommencer sur les chapeaux de roues. »