Parmi les plus illustres joueurs passés par Liège Basket, Larry Owens figure en bonne place. Ce polyvalent ailier a montré ses qualités d’un bout à l’autre de la planète, de la France au Mexique en passant par le Japon et la NBA.
Contrairement à Chandler Bing dans la mythique série « Friends », certains se plaisent à Tulsa dans l’Oklahoma. C’est le cas de Larry Owens, « High School varsity girls basketball head coach » à Daniel Webster High School. L’ancien joueur de Liège a eu une carrière bien remplie qui l’a mené de la France à la Belgique, en passant par le Mexique, le Japon, la D-League et la NBA.
Après des débuts au Stade Clermontois chez nos voisins d’outre-Quievrain, Larry débarque en Belgique, à Liège. « J’y adoré les petites sandwicheries et lorsque toute la ville était au rendez-vous à nos matchs pour nous soutenir » se remémore cet ailier polyvalent. « Le basket en Belgique se jouait à vive allure et avec d’excellents fondamentaux. La seule différence avec la France était la taille des intérieurs. »
Avec les Principautaires, celui qui remporta ensuite plusieurs distinctions en D-League, s’est montré performant. « J’ai de très bons souvenirs de Larry. J’étais un des jeunes de l’équipe et il était un de ceux qui aimaient partager leurs connaissances avec les jeunes » se souvient Olivier Troisfontaines. « Sur un terrain, il savait tout faire. C’était un super défenseur, il savait shooter, attaquer l’anneau, avait une belle détente tout en dépassant les deux mètres. Je crois que c’est le rêve pour tous les coachs d’avoir un joueur comme ça. »
Après deux années à Liège – avec chaque fois une participation à un training camp NBA – durant lesquelles il ne cesse de progresser, Larry retraverse l’Atlantique pour rejoindre les Tulsa 66ers en D-League (l’ancêtre de la G-League). Ses performances ne passent pas inaperçues et lui valent de signer plusieurs « ten days contracts » avec des franchises NBA. « Il avait un profil intéressant, surtout en tant que rôle player mais je ne m’étais jamais dit, quand il jouait à Liège, qu’il arriverait à percer dans la grande ligue » nous confie « Oli 3F ». « C’est plus au fil du temps, après avoir vu son premier panier avec les Spurs, que je me suis dit qu’il pouvait y arriver. »
Spurs, Nuggets, Wizards, Nets, le sympathique forward visite plusieurs franchises sans jamais réellement parvenir à s’implanter durablement. « Jouer en NBA reste la meilleure expérience. J’ai pu affronter les gars les plus rapides et athlétiques du monde, les meilleurs, tout simplement » reconnait Larry. « J’ai été très impressionné par les voyages en NBA ainsi que par l’entrainement. »
New Jersey sera la dernière équipe NBA dans laquelle évoluera Larry. Par la suite, il jouera encore en D-League, en France et au Mexique avant de boucler la boucle au… Japon. « J’ai adoré pouvoir voyager à travers le monde et découvrir différentes cultures » sourit celui qui restera deux saison aux Pays du Soleil Levant.
Revenu à Tulsa, le natif dans l’Arizona se consacre déjà à transmettre son savoir. « Mon but est de devenir un super coach et de continuer à enseigner à la jeune génération » conclut-il.