Toujours aussi précieux pour les Bobelins malgré un premier tour en-deça de ses standards, Martin Wintgens revient sur la belle saison de Spa en TDM2A.
Avec Pierrick Van den Brule et Nicolas Franck, Martin Wintgens et le détenteur des clés de la raquette spadoise. Pour Liège & Basketball, l’intérieur polyvalent et bien « tanké » revient sur la campagne des Bobelins en TDM2A.
Sur la belle saison des Spadois:
« Notre place finale dans le classement est vraiment top. Finir en quatrième position et comme premier Wallon était notre objectif. Nous ne savons pas si nous aurions conservé cette place si le championnat était allé à son terme mais j’ai bien aimé notre saison. Les matchs contre Belgrade, Oostkamp et même Louvain malgré la défaite furent très encourageants. Lorsque nous arrivions à imposer notre jeu et que tout le monde était concerné, nous pouvions battre n’importe qui. Le petit bémol reste malheureusement le même que celui de la saison précédente: notre manque de régularité. Nous sommes capables du meilleur comme du pire – contre Nivelles, à Gand, à Vilvorde. Il y a plein de matchs qui nous étions en mesure de prendre mais que nous avons mal démarré, sans parvenir à nous remettre dedans et durant lesquels nous avons souffert. Je fus le premier à afficher ce manque de régularité avec un premier tour individuellement affreux. »
Sur la place au pied du podium:
« C’était la place visée. Le coach voulait être premier Wallon, ce qui est chose faite et c’est vraiment positif. Je ne peux affirmer que nous méritons totalement cette quatrième place vu que le championnat ne s’est pas terminé mais, avec le calendrier qu’il nous restait, il était tout à fait possible de la conserver. »
Sur la TDM2A:
« Courtrai était clairement supérieur à tout le monde. C’était une équipe impressionnante de talent et de maturité et qui mérite à cent pour cent sa montée. Derrière, c’était relativement homogène – hormis SFX avec sa jeune équipe – avec un bon niveau relativement comparable aux autres années. Je suis heureux de retrouver nos chers amis liégeois la saison prochaine et disputer ainsi davantage de derbies. Celui de cette saison contre Pepinster était intense et les deux équipes sont tristes de n’avoir pu jouer la revanche au Hall Jean Simon pour ce qui devait être une nouvelle très belle fête du basket!«
Sur ses prestations:
« Mon premier tour fut affreux, indubitablement. J’ai rarement été si peu dedans et, cette fois-ci, j’ai zéro excuse. Mes genoux vont bien, mon corps aussi, c’était ma tête le souci. Au deuxième tour, j’ai sorti la tête hors de l’eau et montré un peu plus ce que je savais faire. Je suis donc mitigé. Je dois indéniablement améliorer ma régularité. La jeunesse n’est désormais plus excuse (rires). »
Les moments marquants de la saison:
« Sportivement, ce fut certainement le derby contre Pepinster. Ce ne fut pas le plus grand match au niveau de la qualité basket mais l’intensité et l’envie de gagner étaient présentes dans le deux formations et ce fut une rencontre très agréable à disputer. A la « buvette », toute la saison fut de nouveau très agréable! Des fêtes comme à Courtrai ou après Nivelles restent d’excellents souvenirs et sont des preuves que le groupe vit bien et que les joueurs s’apprécient énormément. Ce qui fut moins réjouissant, ce sont les départs de Benjamin Liégeois, Rémy Grooteclaes, Axel Dejond et Lucas Lambot, que de bons gars avec qui je m’entendais extrêmement bien, qui sont devenus des amis et qui vont nous manquer la saison prochaine. Cependant, je suis également très impatient de rencontrer les nouvelles têtes des très bonnes recrues que Spa a attiré. »
Sur le coups de cœur de cette année:
« L’ambiance! Nous sommes réellement une bonne bande de potes et tous les moments partagés sont géniaux, que cela soit à l’entrainement ou en guindaille d’après-match. Je suis en train de créer avec ces gars des souvenirs dont je me rappellerai – j’en suis certain -avec nostalgie dans dix ans. »
Sur ses regrets:
» Personnellement, je n’en ai pas hormis mon piètre premier tour. En ce qui concerne l’équipe, je regrette que le championnat ne se soit pas terminé car, à quatorze victoires, mes coéquipiers auraient pu me raser les cheveux et je sais qu’ils en rêvaient (rires). Malheureusement, ce total n’est pas atteint et les calculs mathématiques ne remplacent pas les vraies victoires. Je suis triste pour eux du coup (rires).«
Crédit photos: Charnikon Prod