Avant de prendre la direction de Comblain, Charly Bernard revient sur la saison de Gembloux, solide leader de première régionale. Entretien.
Charly, quel bilan fais-tu de cette saison avec Gembloux?
Nous avons réalisé, dans l’ensemble, une bonne saison. Les objectifs du club – être en bonne place pour les Playoffs – furent atteints même si, dans le vestiaire, nous ne cachions pas notre volonté d’être champions.
Si aucun titre ne sera décerné, on peut tout de même estimer que vous êtes les champions de R1. Une première place logique et méritée selon toi?
Oui, je pense que nous méritons de terminer à cette première place. Nous ne la volons à personne, nous y sommes depuis le premier match de la saison et avons su enchainer. Heureusement d’ailleurs car avant que la saison ne débute, j’avais dit aux journalistes que nous serions champions si nous étions épargnés par les blessures… (rires).
A titre personnel, comment juges-tu tes prestations?
Je suis assez content de ma saison. J’ai essayé d’apporter au mieux à l’équipe, tant devant que derrière. Dans une équipe telle que la nôtre cette saison, tu ne dois pas t’attendre à mettre vingt-cinq ou trente points tous les matchs. Il y a tellement de joueurs capables de le faire qu’il faut parfois se mettre en retrait au scoring et compenser autrement: rebonds, passes décisives, steals ou même leadership.
Qu’as-tu pensé de cette série que vous avez dominé?
Le niveau y était assez bon mais moins élevé que la saison précédente avec Pepinster et Nivelles. C’était un championnat assez chouette à disputer et, cette année, il n’y avait vraiment pas de petites équipes. Il ne fallait pas se référer aux noms sur le papier mais à la réalité du terrain.
Quels furent les moments marquants de cette saison?
Collectivement, nos deux défaites contre le Royal 4 Brussels, surtout la deuxième chez nous où nous avons pris vingt-sept pions dans les gencives. Personnellement, mon match contre Atlas lors duquel j’ai planté 42 points. Sorry Tony (rires). Pour terminer, le jour où le club à remercier Bruno Rowet alors que son équipe était première.
As-tu des regrets?
Oui, deux. Le premier est de n’avoir pu faire taire Maxime Princen sur le terrain (rires). Plus sérieusement, je regrette l’arrêt du championnat même si les raisons sont tout à fait compréhensibles: la santé est plus importante que tout. Je suis simplement déçu de n’avoir pu aller au bout de la saison et de n’avoir pu fêter notre titre avec le club, l’équipe, le comité et les supporters.