Tel janus, les Grenouilles ont arboré deux visages cette saison. Un terne et malchanceux jusqu’à la mi-décembre et un séduisant et conquérant ensuite. Robin Cornet revient sur la saison de Cointe en première régionale. Entretien.
Robin, quel bilan tires-tu de cette dernière campagne avec Cointe?
Notre saison fut bonne voire très bonne. Nous étions une toute nouvelle équipe avec neuf joueurs à intégrer dans le groupe et dans le club, ce qui n’est pas facile à faire. Nous terminons finalement à la septième place.
Votre saison fut en deux temps: un premier tour laborieux et un second pétaradant.
Le premier tout fut difficile. Nous avons perdu cinq matchs d’un point. Avec un joueur absent et deux autres blessés longue durée, difficile de faire mieux.
Finissez-vous à la place que vous visiez?
Il était difficile de nous fixer un objectif avec ce tout nouveau groupe mais je pense que nous avons surpris plus d’une équipe.
A titre personnel, comment juges-tu ta saison qui a commencé en retard pour une blessure avant de se finir en avance à cause du Covid-19?
Finalement, je n’ai pas pu beaucoup me montrer. Il m’a fallu trois bonnes semaines pour me remettre dedans et j’ai alors livré quelques bons matchs. Ensuite, ce sont David Kabangu et Alexandre Pierre qui ont réalisé de très bonnes prestations. Dans ce cas-là, tu restes sur le banc, tu applaudis et encourages!
Qu’as-tu pensé du championnat de R1 cette année?
C’est un championnat dans lequel il peut y avoir des surprises chaque semaine. Il n’est rare de voir une équipe du fond de classement vaincre une formation du top. La R1 est une division agréable, beaucoup de joueurs aiment y redescendre car tout le monde se connait, qu’il n’y a pas trop de déplacements et que le niveau y est très acceptable.
Quels furent les moments forts de cet exercice 2019-2020?
Je retiendrai deux choses. La première, c’est la facilité que possède Maxime Princen pour marquer. Il est vraiment déroutant quand il ne tricote pas. La deuxième, on ne va pas le cacher, c’est que depuis le retour de Martin Lesuisse (ndlr: son beau-frère) d’Erasmus, nous n’avons connu qu’une seule défaite en Coupe. Il est revenu en véritable patron et la complémentarité des deux meneurs – Etienne Dubois pour son intensité de jeu et Martin pour sa créativité – a a fait mal à nos adversaires.
Qu’as-tu particulièrement apprécié?
La solidarité de l’équipe. A partir de la mi-décembre, à chaque match, c’était un joueur différent qui s’illustrait et qui prenait le match à son compte. C’était agréable.
Nourris-tu divers regrets?
Au moment où le championnat s’est arrêté, nous étions sur une lancée de sept victoires de suite alors que tout le monde nous mettait descendant à la fin du premier tour… Dommage que nous n’ayons pas pu mettre encore certaines fessées à l’une ou l’autre équipe.