Suite aux votes des clubs, Nicolas Gustin et ses coéquipiers basculent en P3. De quoi remettre en question le projet hutois et la composition du noyau?
Nicolas, suite aux votes des clubs, vous effectuez la bascule et rejoignez la P3. Que penses-tu de cette décision?
Nous acceptons bien évidemment cette décision. Il fallait qu’une soit prise et même si ce fut laborieux, c’est enfin réglé. Peu importe l’option privilégiée, il y aurait eu des déçus. Dans un premier temps, nous nous en sortions bien et, par la suite, la pièce est tombée du mauvais côté.
Si la saison était allée à son terme, vous seriez-vous maintenus?
Honnêtement, j’en suis convaincu vu les matchs qu’il nous restait à disputer. Nous avions commencé à trouver une bonne alchimie et nous étions confiants quant à la suite du championnat.
De quoi nourrir des regrets ou vous motiver davantage?
A titre personnel, je suis évidemment déçu. Mais c’est ainsi. Nous avons l’opportunité de nous relancer, de faire une grosse saison l’année prochaine pour remonter au plus vite dans la division supérieure. Mais pour l’avoir vécu avec Modave il y a trois ans, monter de P3 en P2 n’est pas chose aisée et nous devrons être solides.
Quid de votre effectif? Cette descente change-t-elle la donne?
Avec Maxime Content et Thomas Dedave, nous avons pris nos responsabilités pour exprimer au reste de l’équipe que nous voulons aider le club et surtout que les jeunes – qui, pour la plupart, jouaient en hommes pour la première fois – s’engagent avec nous et se motivent pour réaliser une bonne saison et engranger de l’expérience. Cela semble avoir fonctionné et les retours étaient positifs pour la plupart du groupe.