Malgré un bon deuxième tour et un recrutement clinquant, Benjamin Jamar et Belleflamme basculent en P2. Entretien.
Benjamin, c’est désormais officiel: vous basculez en P2. Quelle fut ta première réaction?
Je ne vais pas mentir, j’ai déjà connu de meilleurs moments. Je suis un peu dégoûté quand même, surtout vu la mentalité que nous affichions lors de ce deuxième tour et des matchs plus abordables qu’il nous restait à disputer.
Comprends-tu tout de même cette décision résultante du vote des clubs?
La décision est ce qu’elle est. Je n’étais que spectateur de cette édition dont nous aurions bien pu nous passer. Pour moi, du point de vue sportif, je veux bien accepter des montants – même si rien n’est joué, le passé nous a déjà montré des équipes s’écraser lors des derniers matchs alors que la montée leur tendait les bras. Concernant les descendants, je suis un peu scandalisé, surtout si l’on regarde la série de P1 et les matchs restants à tout un chacun. Mais bon, les clubs ont tranché, j’imagine que c’est la solution la plus juste aux yeux de tout le monde, il faut se rallier à la majorité. Il y a bien plus grave qu’une descente finalement…
Nourris-tu des regrets?
Sans aucun doute. Je peux dire n’importe quoi, le meilleur argument contre nous reste: « une saison se joue dès le début, il fallait se mettre à l’abri plus tôt ».
Ce rebondissement va-t-il vous motiver davantage encore en P2 la saison prochaine?
La motivation, cela reste quelque chose de primordial dans le sport. Si nous voulons faire l’ascenseur, il va falloir se motiver diectement, ce qui n’est jamais simple quand on descend. Nous avons fait de beaux transferts, j’aurais aimé nous donner une chance en P1 avec cette équipe.
Qui viendra renforcer votre effectif?
Tom et Bryan Piron, Sacha De Liamchine et Renaud Collard.
Le titre sera vote objectif?
L’objectif sera d’être candidat, oui. Mais des équipes qui construisent de super team et qui ne montent pas, il y en a une floppée malheureusement.