Après avoir cartonné la P1 liégeoise avec le Haut-Pré, Sebo Lussadissu était parti à Bilzen faire chauffer les anneaux de la P1 limbourgeoise. Une expatriation réussie pour le scoreur.
Comme tous les basketteurs, Sebo Lussadissu est à l’arrêt. « Le basket me manque à mort, même ne faire « que » du sport me manque. Dommage que je n’ai pas une salle rien que pour moi, je pourrais travailler sur mes skills, ma technique et, surtout, beaucoup shooter » rêve-t-il. « Pour le moment, je cours afin de me maintenir en forme, lève quelques haltères à la maison, je m’étire et je surveille mon alimentation.«
L’expérience à Bilzen s’est arrêtée – définitivement depuis mardi– plus tôt que prévu mais n’en reste pas moins satisfaisante pour l’ancien scoreur vedette de la P1 liégeoise. Le seul, la saison dernière, à rivaliser – dans un tout autre style – avec Sacha Massot. « Je suis satisfait de la saison vécue dans le Limbourg. J’apprends beaucoup et nous sommes dans le top 3 au classement » nous confie Sebo. « Cela joue dur et c’est agréable. J’ai plus un rôle de shooteur, je ne score pas comme la saison précédente mais j’ai tout de même eu quelques coups de chaud. Mais avec Thelen et Bayo, il n’y a pas besoin d’en faire trop, c’est assez équilibré.«
Bilzen plus liégeois que jamais!
Celui qui porte, sur les réseaux sociaux, le nom d’un héros de Spike Lee analyse la situation de l’autre côté de la frontière linguistique. « Entre Hau-Pré et Bilzen, il existe une grosse différence au niveau de l’organisation – très structurée – et de la mentalité qui est très pro. L’équipe est également très complète » nous explique-t-il. « Les entrainements sont donnés en néerlandais et anglais et les phases de jeu sont annoncées dans la langue de Shakespeare. Quand j’ai des néerlandophones avec moi sur le terrain, j’utilise la langue de Vondel et celle de Molière quand je parle avec Thelen et Bayo. » Une vraie tour de Babel…
La saison prochaine, le contingent liégeois sera renforcé à Bilzen avec le retour de Nicolas Gerads au coaching et les arrivées de Chris Delahaye et de Nathan Servais (sauf si le club devait monter en L2, ce qui changerait la donne). « J’y reste et nous tâcherons de faire pour un mieux afin d’être compétitifs. Le titre? Nous verrons comment cela va « coller » mais nothing is impossible » conclut Sebo.