En « vacances » depuis l’arrêt définitif du championnat, William Robeyns se penche sur la situation que traverse le pays, dresse le bilan de sa saison au Brussels et évoque l’avenir. Entretien.
William, le basket te manque-t-il déjà?
Cela ne fait que quatre jours mais oui, c’est bizarre de ne pas retourner sur le terrain le lundi matin!
Comment t’occupes-tu?
Pour le moment, je lis, je m’informe sur la situation, j’échange avec des amis et je joue de la musique.
Que penses-tu de la décision de la ligue de stopper définitivement le championnat?
Vu la situation actuelle, c’était la meilleure chose à faire et j’invite tous ceux qui liront cette interview à rester tranquillement chez eux afin d’aider au mieux le personnel médical qui est en train de bosser intensément en prenant de gros risques. Chers amis, faites preuves d’un peu de bon sens et restez chez vous sauf cas de force majeure.
Vu que le championnat est définitivement clos, quel bilan tires-tu de ta saison, tant individuellement que collectivement?
Ma saison fut bonne, j’ai pu m’exprimer sur le terrain et c’est tout ce qu’il me fallait. Collectivement, je pense que nous avions un gros potentiel mais cette année fut difficile à plusieurs niveaux et nous nous sommes un peu perdus au fil du temps. Toutefois, nous pouvons toujours en tirer des leçons.
Justement, qu’est-ce qui t’a marqué cette année et qu’as-tu appris?
Ce qui m’a marqué, c’est notre capacité à nous, les joueurs, à conserver un minimum de bonne ambiance durant toute l’année. Il ne suffit pas d’avoir de bons joueurs, il y a énormément de travail derrière pour accomplir quelque chose.
Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?
Je vais avoir encore quelques semaines pour y réfléchir je pense car rien n’est encore clair.