Ajay Mitchell a réussi son Euro et montré des qualités évidentes.
A l’issue de la phase de poule, les jeunes Lions avaient loupé de peu les quarts de finale malgré un beau bilan de quatre victoires en cinq rencontres. « Nous devons maintenant prouver que nous avions notre place en quarts et finir par un sept sur huit! » avait annoncé Ajay Mitchell. Le pari fut presque réussi puisque les Belges terminent à la dixième place avec un total de six succès en huit matchs.
S’il y a un joueur qui a brillé lors de cette compétition, c’est bien le jeune Liégeois qui évoluera du côté de Nanterre cette année. Avec des moyennes de 13,3 points (15e de l’Euro), 3,1 passes (15e également) et 1,6 steals par match en 26 minutes, Ajay a pris ses responsabilités.
Avec deux triples marqués par match (39% dans l’exercice) et 84% d’adresse aux lancers, le fils du légendaire Barry Mitchell a confirmé sa capacité à faire mouche. Hormis deux rencontres moins impactantes au scoring, Ajay a inscrit 11 points ou plus lors de six rencontres, avec des pointes à 20 unités (deux fois) et 17 pions (2 fois également). De quoi confirmer la description de lui-même qu’il avait livré en juin dernier dans nos colonnes. « Je suis un meneur de jeu. Je sais passer, shooter, attaquer et être un leader mais il faut que je travaille encore beaucoup physiquement et défensivement » avait-il déclaré.
Des statistiques et une impression visuelle de fluidité qui ne peuvent qu’encourager le jeune Liégeois à poursuivre dans la voie qu’il s’est fixée. « Je souhaite aller le plus loin possible. Je veux devenir pro et rendre fière ma famille » nous avait-il confié dans une récente interview.
Un Euro réussi après une participation à un camp à Atlanta en compagnie des joueurs les plus prometteurs de la planète. « Ce camp est un premier pas vers une carrière professionnelle car tous les joueurs présents à Atlanta font partie des meilleurs prospects et nous avons tous le même objectif qui est d’aller en NBA » nous confiait alors Ajay.
Alors, ce gaucher passé Huy, Haneffe, Alleur, Liège Basket et le Centre de formation suivra-t-il les traces de son paternel en devenant le second belge à évoluer outre-Atlantique? L’avenir le dire mais, sans nul doute, « Sky is the limit » pour Ajay….