« Nous n’avons pas eu à nous servir du défibrillateur »

Les papys font encore et toujours de la résistance! Après un titre de champion en P4, Belleflamme a terminé la saison sur une probante cinquième place en P3B. Jean-Michel Goémé revient avec beaucoup d’auto-dérision sur la campagne vécue par les Haricots.

Jean-Michel, quel bilan dresses-tu de la campagne écoulée?

Le bilan ne saurait être que positif: nous n’avons pas eu à nous servir du défibrillateur… (rires).

De quoi es-tu le plus fier?

Ma fierté personnelle est d’en être à ma quarante-troisième ou quarante-quatrième saison. Celle collective est surtout l’ambiance et, quand même, nos résultats.

Des regrets?

Un seul, peut-être, celui de notre mauvaise foi. Il faut accepter d’être moins forts qu’avant et ne pas rejeter cette médiocrité « passagère » – j’insiste – sur l’arbitre, le ballon, l’anneau ou les dimension du terrain.

Quel fut le moment fort de votre saison?

C’est tous les quinze jours, à Belleflamme lors de notre échauffement. « Les yeux d’Emilie » (ndlr: la chanson de Joe Dassin) à tue-tête, c’est un peu comme l’entrée des Chicago Bulls à l’époque (rires).

Champion en P4, cinquième cette années en P3, comme juges-tu le niveau de cette troisième provinciale?

Très moyen, avec deux ou trois équipes sortant du lot. Cela fut assez serré pour la montée.

Vous repartez pour un tour la saison prochaine, avec quels objectifs?

Aucun hormis celui de prendre encore le plus de plaisir possible.