Le weekend passé, Alleur a remporté une magnifique victoire contre Villers, restant ainsi en course pour le titre en P3C. Ce dimanche, c’est un autre grosse affiche que disputeront les All Blacks qui recevront Braives. Didier Pissart analyse l’état de forme de sa formation, évoque le vide laissé par Serge Di Prospero et la fin de saison passionnante dans cette série complètement dingue.
Didier, le weekend passé vous avez vaincu La Villersoise, obtenant en plus l’average. Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur face à cette jeune équipe pourtant donnée favorite?
Ce fut une super victoire. La différence s’est faite en défense où nous avons limité notre adversaire à cinquante-et-un points. Le groupe fut solide et solidaire toute la rencontre et, offensivement, nous avons su profiter de notre avantage physique en jouant à l’intérieur. Il faut aussi reconnaitre que nous fûmes bien aidés par les fautes rapides des gars de Villers.
Depuis quelques semaines, Serge Di Pro est allé prêter main forte – avec succès – à la P1 du club. Comment comble-t-on le départ d’un pareil élément?
J’appréhendais le départ de « Sergio » mais l’équipe a su très bien réagir. Mes gars sont restés soudés pour continuer à aller chercher des victoires. Il ne faut pas oublier, non plus, qu’il a été remplacé par Matthieu Dallenogare qui s’est tout de suite intégré au groupe.
Vous voilà deuxièmes avant de recevoir Braives, candidat à la montée il y a encore quelques semaines. Comment envisages-tu cette fin de saison?
Si nous continuons à jouer comme nous savons le faire, c’est à dire sans pression, nous pouvons envisager de disputer un tour final. Mais tout peut encore changer lors des deux dernières journées.