Ce samedi marquera le retour de Tony Fernez à Cointe, un club avec lequel l’ancien meneur d’exception a livré de superbes batailles. Face à d’anciens coéquipiers et contre son ancien coach – avec qui il a d’ailleurs partagé une bonne table ce vendredi – chez les Grenouilles, le nouvel entraineur des Brasseurs se pose en outsider d’un derby liégeois qui devrait ravir les passionnés de basketball. Entretien.
Tony, que vous a-t-il manqué pour créer l’exploit à SFX?
Il nous a manqué de la rigueur défensive pendant vingt-quatre secondes et non vingt. Nous avons souvent encaissé en fin de possession et, surtout, sur deuxième chance car notre « box out » était inexistant. La perte de Max Princen sur blessure alors que le score était de 71-74 en notre faveur a aussi, sans doute, pesé dans la balance.
Ce derby sera aussi ton retour à Cointe, un club qui a compté pour toi.
Jouer Cointe et mon ami Ludo Humblet est très spécial pour moi. J’ai vécu de très belles années dans ce club. Comme je le répète depuis que j’ai évolué chez les Grenouilles: pour battre Cointe chez lui, il faut être dix à quinze points plus forts. Je n’ai d’ailleurs pas peur de dire que nous n’avons rien à perdre là-bas car, sur papier, nos adversaires nous sont clairement supérieurs. Plusieurs d’entre-eux ont évolué plus haut et, au match aller, nous avions livré une prestation parfaite. Les Grenouilles seront revanchardes, et c’est bien normal!
Affronter ton ancien coach et ami Ludo Humblet est-il stimulant?
Oui, c’est très spécial de jouer contre lui. Je sais aussi que mon « petit » Ludo aura bien préparé son match et va me mettre en difficulté. A moi de bien réagir. Par contre, je vais coacher plus calmement car je n’ai pas envie de me disputer avec des amis (rires)!