Gael Hulsen a pas mal bougé au cours de sa carrière. Depuis le début de saison, c’est à Malte que le Liégeois fait admirer son talent. Pour Liège & Basketball, Gael revient sur le début de son aventure maltaise.
Gael, comment te sens-tu à Malte?
Je me sens extrêmement bien à Malte. J’ai d’excellents rapports avec mon coach, mes dirigeants et mes coéquipiers. Je suis ravi d’avoir eu l’opportunité de signer ici et heureux de continuer de vivre du basket dans un club très sérieux.
Comment est la vie sur l’île?
La vie est très différente ce celle que j’ai pu connaitre en Belgique. Il fait chaud en permanence, et très humide. La chaleur et le soleil sont agréables pour pouvoir profiter de la plage et se baigner en plein mois de novembre. Par contre, il m’a fallu trois semaines pour m’adapter à l’humidité et ne plus en ressentir les effets sur les terrains.
Satisfait de ton début de saison?
Oui. J’ai sorti de gros matchs à plus de vingt points et je suis très satisfait de mes performances individuelles depuis le début de saison.
Comment évolue ton club?
Le club n’évoluait pas dans la Ligue la saison dernière afin de se refaire une santé financière. Le groupe créé pour cette saison est tout nouveau et est le plus jeune de la compétition. Nous comptons trois internationaux maltais dans nos rangs. Nous possédons un potentiel certain mais nous avons encore du travail pour créer des automatismes afin de concurrencer des équipes dont le noyau n’a guère bougé depuis plusieurs saisons.
Comment juges-tu le niveau du basket à Malte?
La nouveauté à Malte, c’est que le pays a ouvert le marché aux étrangers. Auparavant, un seul étranger par équipe était autorisé. Il faut toutefois qu’il y ait au minimum deux autochtones sur le terrain en permanence. Néanmoins, la Ligue s’est considérablement renforcée grâce à la vague d’étrangers signés cet été. Le niveau du championnat est comparable à un niveau intermédiaire entre D2 et D1 belge. Les renforts intérieurs sont choisis minutieusement par rapport à leur grande taille. Nous comptons un pivot de 2,10 mètres dans nos rangs, et ce n’est pas le seul « géant » du championnat. Plusieurs équipes ont enrôlés de très grands joueurs, la palme revenant à un big man de 2,26 mètres.