A la rencontre d’Amory Cleymans

    

Nouveau venu à Cointe, Amory Cleymans est malheureusement sur la touche jusqu’au deuxième tour du championnat de première régionale. Liège & Basketball est allé à la rencontre du talentueux jeune homme. Entretien.

    

Amory, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket à Fernelmont puis effectué mes classes mini-basket à Andenne et maxi-basket à Natoye où j’ai commencé à obtenir du temps de jeu en première provinciale. A dix-neuf ans, je suis parti à Belgrade pour évoluer en R2 et avoir un peu de temps de jeu en D3. La saison dernière, je jouais pour Erpent, en deuxième régionale.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre Cointe?

Je n’ai guère hésité longtemps avant de rejoindre les Grenouilles. Je connaissais un peu Ludo Humblet grâce à mon papa (ndlr: l’ancien joueur pro Erik Cleymans) et j’appréciais sa façon de coacher. De plus, j’avais envie de découvrir quelque chose de vraiment nouveau et, donc, changer de province. Enfin, pouvoir évoluer en R1 me semblait être un chouette défi à relever.

Comment se passe ton intégration à Cointe, malgré ta blessure?

Tout se passe bien. L’équipe est vraiment géniale, que cela soit sur le terrain ou en-dehors. Nous formons une vraie famille. C’est une toute autre mentalité que dans la Province de Namur mais c’est vraiment un état d’esprit qui me plait et me convient bien.

    

« Je n’excelle pas dans un domaine particulier »

   

Pour combien de temps en as-tu encore avec ta blessure?

Je me suis fait opéré le vingt-sept septembre. A partir de cette date, il faut compter trois mois avant de revenir sur les terrains. Si la rééducation se passe bien, je devrais être prêt pour le deuxième tour.

Pas trop déçu de manquer le début de saison?

C’est évident que c’est décevant de rater le début de compétition, surtout lorsque cela se passait aussi bien. Mais je reste focalisé sur mon retour. La saison est encore longue et je compte bien revenir dans la même forme qu’en préparation.

Comment te définirais-tu comme joueur?

C’est assez compliqué de répondre à cette question. Je n’excelle pas particulièrement dans un domaine. Je suis capable d’un peu tout faire et de m’adapter en fonction de l’adversaire que nous affrontons. J’essaie de faire le moins d’erreurs possible et de me donner à fond pour l’équipe.

    

« Certaines valeurs se perdent chez les plus jeunes »

   

Quels sont tes objectifs au niveau du basket?

Je n’ai pas d’objectif particulier. Je garde toujours en tête de jouer le plus haut possible mais, le plus important pour moi, est surtout de prendre du plaisir sur le terrain, sans me prendre la tête. J’apprécie me sentir partie intégrante d’une équipe et m’amuser avec mes coéquipiers, tant sur le terrain qu’en-dehors.

Avoir un papa qui est un ancien joueur pro t’a-t-il aidé dans ta compréhension du jeu? 

C’est évident que cela m’a aidé, surtout lorsqu’il venait me voir en jeunes. Il attendait toujours le meilleur de moi et pouvait parfois se montrer sévère lorsque je n’étais pas concentré. Ce n’est pas toujours facile à accepter lorsqu’on est plus jeune mais, avec du recul, je ne regrette pas du tout. J’ai toujours du me donner à fond. Je pense qu’au final cela m’a inculqué des valeurs importantes dans le sport- la volonté, le respect et la rigueur de travail- qui malheureusement se perdent de plus en plus chez les jeunes.

As-tu d’autres passions dans la vie?

Je n’ai pas vraiment d’autres passions que le basket. Mais j’entraine une équipe de U14 et c’est vraiment quelque chose qui me plait par dessus tout. Je me vois vraiment bien me lancer pleinement dans le coaching une fois ma carrière de joueur finie.