Après deux très courtes défaites en championnat P2, Waremme tient enfin sa première victoire, 50 à 86, à Sprimont.
La saison avait commencé par de très courtes défaites pour Waremme qui nourrit pourtant de vraies ambitions dans ce championnat de deuxième provinciale. En déplacement à Sprimont, les Wawas ont livré une excellente prestation pour s’imposer 50 à 86. « Elle est enfin arrivée cette première victoire, et avec la manière » sourit Nicolas Gerads, le coach de l’ABC. « Espérons que celle-ci lance enfin notre championnat.«
Un succès qui s’est dessiné dès le premier quart-temps, remporté 9 à 25 par des Wawas dont sept joueurs ont inscrit huit points ou plus. « Une vraie victoire d’équipe dans laquelle les douze joueurs ont amené leur pierre à l’édifice. Aucun changement n’a modifié le niveau de jeu affiché par mes gars » continue Nico. « Sous l’impulsion d’Alexandre Germay (19 points), dans tous les bons coups, devant comme derrière, nous avons directement appliqué les règles travaillées en semaine et nous ne sommes pas tombés dans le jeu rapide des très jeunes talents de Sprimont. Nous avons développé, tout au long de cette rencontre, un jeu très intelligent axé sur nos points forts et les faiblesses de l’adversaire. »
Du côté sprimontois, le travail fourni par le coach adverse était salué. « C’était un gros match qui s’annonçait et nous le savions. Nos adversaires avaient bien étudié nos systèmes et nous ont empêché de jouer notre jeu » reconnait François Delvoye. « Waremme a eu une grande réussite aux shoots, ce qui ne fut pas notre cas. Nous avions en face de nous une équipe très solide, qui courait beaucoup et faisait bien circuler le ballon.«
Une vraie satisfaction pour Nicolas Gerads, convaincu par le potentiel de ses troupes. « Bareel fut impérial en défense et au rebond, Corvers brillant à la mène et les routiniers Dierckx, Lamy et Parent (qui revenait de blessure), ont géré la partie de main de maitre. Avec cette mentalité, cette envie et cette intelligence de jeu, Waremme peut faire de belles choses » conclut l’heureux entraîneur.
