Malheureux coup du sort pour Nicolas Demey, victime d’une grave blessure au genou et qui voit sa saison terminée avant même de l’avoir débutée.
Les images font froid dans le dos: sur une simple réception, le genou de Nicolas Demey se tord de façon incompréhensible, provoquant la chute de l’ailier. « J’ai le ligament latéral interne déchiré, ainsi que les croisés » soupire Nico. « Du coup, ce sera l’opération, dans les quatre à six semaines selon le docteur. J’ai pris un coup au moral quand j’ai reçu le verdict, là ça va déjà un peu mieux. »
Un coup du sort qui tiendra le shooteur éloigné des terrains pour neuf mois, au minimum. « Ma saison est finie avant même d’avoir commencé » regrette-t-il. « Dire que Beckers m’a rejoint à Ensival et que nous n’avons joué que trois matchs ensemble, c’est rageant. D’autant plus que je « sentais » bien la saison. »
Une blessure qui impacte aussi, et surtout, la vie quotidienne de Nicolas. « Avec ma fille, Aria, qui a dix mois, c’est loin d’être l’idéal » soupire-t-il. « Et c’est aussi une grosse période au boulot, or conduire m’est déjà difficile. » Jamais l’ancien d’Aubel et de SFX n’avait connu un pépin physique de cette ampleur. « Plus jeune, j’ai connu des soucis réguliers aux chevilles, mais après trois semaines, c’était reparti. C’est peut-être le signe que j’ai fait mon temps » parvient-il à blaguer. « D’ailleurs, je verrais si je prends le risque de reprendre après la revalidation car cela engendre quand même pas mal de conséquences dans la vie de tous les jours.«
Se fixer des objectifs pour avancer
Contraint et forcé de s’asseoir -inconfortablement- sur le banc, Nicolas ne compte pas pour autant disparaitre du paysage ensivalois. « Je continuerai à être dans le noyau durant cette coupure » nous précise-t-il. « J’aurais le temps de rédiger la charte comme ça (rires). Je souhaite que mes coéquipiers fassent une bonne saison et qu’ils s’amusent sur le terrain. Je ne vais pas les laisser tomber. »
Et, déjà, Nicolas se fixe des objectifs. « C’est comme cela que je suis et comme cela que j’avance » nous dit-il. « J’ai un gros objectif pour mars-avril 2019: partir au vietnam avec trois amis du basket. J’espère que je serai sur pied. » Avec cette mentalité là, le shooteur ensivalois met en tout cas toutes les chances de son côté.
« Nico était en train de préparer un voyage qui lui tient à coeur, j’espère que cette blessure ne va pas le compromettre » enchaine Christophe Hauglustaine, le coach du RABC. « C’est une grosse perte pour l’équipe car, avec Bonny, ils étaient les deux snipers attitrés de l’équipe. Mais, au-delà de cela, ça me fait vraiment ch*** pour lui. Depuis le temps, Nico était devenu un ami et il était convenu que nous faisions une dernière saison ensemble. Il va peut-être falloir se trouver un nouveau défi pour la saison prochaine. »