Cette saison, la P4 d’Hamoir sera alignée en P3 mais garde à sa tête Philippe Borguet. Ce dernier revient sur la préparation de ses ouailles, le futur championnat, sa passion du coaching et sa philosophie d’entraineur. Entretien.
Philippe, étais-tu déjà le coach de cette équipe, la nouvelle P3 d’Hamoir, la saison dernière?
Voilà deux saisons que je coache la P4 ,devenue P3, d’Hamoir. Le groupe est resté presque inchangé depuis le début. Nous avons juste engagé un poste 5 – ami du reste du team – pour compléter l’effectif. C’est un groupe sur le terrain et en dehors!
Comment se déroule votre préparation?
La préparation a été perturbée par mon hospitalisation fin juillet, début août. Depuis mon intervention, c’est Guillaume Lejeune (qui sera sans doute coach) qui s’est chargé des entraînements et Thomas Quintart (études de kiné) de la préparation physique. J’ai repris le collier le 20 août.
Quels sont vos objectifs pour cette saison?
Ce serait tout simplement de nous maintenir. Malgré la préparation compliquée, je suis optimiste, car le groupe est presque inchangé depuis deux ans. Nous appliquerons les mêmes recettes en ajustant çà et là nos systèmes.
« C’est ma dernière saison… »
Que penses-tu de votre série? Qui vois-tu parmi les favoris?
Je connais très peu d’équipes puisqu’on vient de P4. Il est pour moi très difficile de pronostiquer un favori dans ces conditions, car on ne connait pas assez la valeur des changements que chaque team a pu faire depuis la saison dernière. Un bon team inchangé aura peut-être du mal avec son nouveau coach et/ou un team remanié aura peut-être du mal dans sa cohésion au début.
Depuis combien de temps es-tu entraîneur?
Depuis 1983 avec des arrêts à cause du mon travail ou de ma vie privée. Ceci dit, c’est ma dernière saison. Mais comme il ne faut jamais dire jamais…
Qu’est ce qui te plait dans cette fonction?
Avec ce groupe-ci, c’est un réel plaisir. Mes gars écoutent bien, ils en veulent toujours plus, sont respectueux et ils sont d’une sportivité exemplaire. Je devais arrêter cette saison mais nous avons voulu continuer ensemble. Plus globalement, j’ai toujours aimé apprendre et faire progresser. Tant au niveau individuel que collectif. Prendre le niveau d’un joueur et arriver à le faire progresser, voilà ce qui me plaît le plus dans cette fonction! Pour ma part, je ne reste jamais plus de 2 saisons avec des jeunes, car ceux-ci doivent avoir l’opportunité de pouvoir bénéficier de l’expérience de plusieurs coachs lors de leur formation. C’est ma philosophie.