Theux est un club où il fait bon évoluer et dont l’équipe de deuxième provinciale réalise un excellent championnat. Antoine Horrion s’épanouit totalement au sein du matricule 2061, qui ne manque pas d’ambitions.
Après avoir fait ses classes de jeunes à Liège Basket et au 4A Aywaille, Antoine Horrion a évolué à Hamoir, en première et deuxième provinciale avant de rejoindre Theux, où il s’épanouit depuis quatre ans. « Ma première moitié de saison est un peu en demi-teinte car je dois encore retrouver mes sensations suite à ma grave blessure de la saison dernière » reconnait Antoine, qui s’était « fait » les croisés. « Mais j’ai la chance d’évoluer dans une équipe qui vit bien et animée d’un très bon état d’esprit. »
D’autant plus que Theux a réalisé une première partie de saison canon, s’imposant à dix reprises en treize rencontres. Malheureusement, les Theuxtois se sont inclinés à domicile ce weekend contre l’Union Liège, commençant l’année avec une défaite. « Nous savions que cela allait être compliqué, nous avions beaucoup de joueurs absents » nous précise le jeune homme de vingt-cinq ans.
Pas de quoi bouder son plaisir cependant. « Nous ne nous attendions pas à être si bien classés à l’issue du premier tour » nous révèle Antoine. « Nous avions enregistré plusieurs départs, et non des moindres. » Arnaud Delhaes était parti, tout comme Vincent Theek qui a rejoint l’Etoile Jupille et Jordan Delrez a pris la direction de Pepinster. « Remy Grooteclaes est aussi parti à Spa. C’est une vraie machine, il cartonne en ce moment avec la P1 des Thermaliens. »
De gros renforts
Suite à ces départs, il a fallu se réorganiser. « Nous savions que cela risquait d’être compliqué. Mais nous nous sommes renforcés à la distribution avec El Hajaji » nous explique le bondissant ailier. Tom Fiacre a aussi rejoint Theux, tout comme Lauren Caubergh, en provenance de La Spéciale Aywaille. « Lui, ce sera un monstre dans une ou deux saisons, il est vraiment très fort » avance Antoine. Le matricule 2061 a également enregistré la venue de Romain Klassen. « Il voulait rejouer avec des potes » détaille l’Aqualien de souche. « Il faut lui laisser un peu de temps pour revenir à niveau, mais il est déjà parfois d’une facilité déconcertante. »
Un effectif qui a fière allure et qui explique, en partie, les bons résultats enregistrés depuis septembre. « Nous nous serrons tous les coudes et nous tirons tous ensemble dans la bonne direction » s’enthousiasme Antoine. « Le groupe est complet, avec de bons intérieurs et John Collard qui est un gros shooteur. Les rotations sont bonnes et il n’y a pas de baisse de régime lors des remplacements. » Le tout sous la férule de Benjamin Hella. « C’est sa troisième année avec nous. Comme il vient de plus haut, il a peut-être éprouvé quelques difficultés au début » concède l’ailier theuxtois. « Mais nous progressons tous ensemble et il fait de l’excellent travail. »
Un véritable kangourou
Un entraineur qui visait le top 6 au départ. « Mais avec de grosses individualités, un collectif qui tourne et un groupe au complet lors des entrainements, nous sommes désormais parmi les quatre formations de tête et avons revu nos objectifs à la hausse » nous dit Antoine, qui refuse pourtant de s’emballer. « Nous n’avons pas encore joué Welkenraedt, qui est très costaud, tout comme Sfx-Saint Michel. Nous visons le top 3 au terme d’un deuxième tour qui s’annonce captivant. »
D’autant plus que le talentueux ailier prend beaucoup de plaisir à être membre du club de Theux. « Nos infrastructures sont exceptionnelles, nous avons un super comité et un Président très présent. Nous sommes à fond sur le terrain et à la buvette. Notre esprit d’équipe est constant, même dans la défaite » sourit Antoine.
Passionné par la balle orange, il suit de près les performances de son jeune frère, Robin, qui évolue à l‘échelon inférieur à La Spéciale Aywaille. « Ce qu’il fait est impressionnant pour quelqu’un qui n’avait plus touché un ballon depuis deux ans. Il s’entend très bien avec ses coéquipiers et, à l’instar de toute son équipe, je le trouve physiquement très bien. Et puis, c’est un Horrion, donc il saute comme un véritable kangourou. Mais tout de même moins haut que moi » conclut Antoine dans un grand éclat de rire.