Aubel est champion d’automne et ne s’est incliné qu’à une seule reprise, en toute fin de premier tour. De bon augure pour terminer la saison à la même position et s’adjuger le titre?
Nous nous sommes déjà penché sur le cas d’Aubel, qui a réalisé un somptueux premier tour. Lorsque nous avions sondé Jonathan Hertay sur la recette des succès aubelois, celui-ci avait mis en avant la cohésion et la densité de l’effectif. « Notre avantage,c’est d’avoir dix joueurs interchangeables » nous expliquait-il. « Nos remplaçants peuvent être dans le cinq de base de n’importe quelle équipe de P1. Cela saute aux yeux en match d’ailleurs où, bien souvent, nous faisons jeu égal au départ et ce sont nos rotations qui nous permettent de faire la différence. »
Toutefois, un détail qu’il convient de prendre en compte, est le départ pour l’étranger de Demarteau et, de fait, son absence dans les rangs aubelois. Une donnée à prendre en considération tant on connait l’influence de Jérémy dans le club du plateau de Herve.
Un autre aspect à ne pas négliger, c’est l’importance de l’histoire. La saison dernière, Aubel aussi avait commencé en fanfare, avant de progressivement rentrer dans le rang. « L’année dernière aussi, Aubel avait très bien commencé avant de connaitre quelques difficultés » nous confirmait Jonathan.
Il est indubitable que connaître une telle série de succès peut parfois peser sur les organismes, mais encore plus au niveau mental. Cela entraine bien évidemment de la joie, beaucoup de joie, mais peut également conduire à une petite décompression. Nul doute que la trêve aura fait du bien à ce niveau-là.
Le championnat comme seul objectif
Les chances d’Aubel d’être sacré en fin de saison sont réelles. L’effectif est bien balancé, même en l’absence de Demarteau, et le jeu collectif est parfaitement huilé. Chaque joueur semble connaitre son rôle et s’y tenir et, avec Riga et Xavier Hubert, Christophe Hougardy peut compter sur deux capitaines de route particulièrement chevronnés. Xavier avait d’ailleurs été formidable en Coupe face à Tilff.
La Coupe, justement, est un autre facteur à prendre en considération. Contrairement à ses poursuivants, Haut-Pré déjà qualifié et Neuville qui doit encore jouer Hannut, Aubel a été sorti de la Coupe. Si cela reste une déception pour les Vert et Blanc, cela leur permettra de s’offrir plus de repos et moins de pression. Un avantage non-négligeable.
Dès lors, les voyants semblent au vert pour Aubel, même si ses concurrents n’ont pas dit leur dernier mot, bien au contraire. Neuville présente de solides arguments, tout comme Haut-Pré qui a récupéré ses blessés. Hannut reste en embuscade, tout comme Ensival, ce qui laisse augurer d’une superbe lutte pour ce deuxième tour. Mais ne serait-ce pas magnifique qu’Aubel fête l’année de ses cinquante ans avec un titre?