« J’ai toujours essayé de traverser ces cycles, ces décennies en donnant tout pour le maillot »

Sixièmes et dernières olympiades pour l’emblématique ailier de la Roja, Rudy Fernandez.

Véritable légende vivante en Espagne, autant apprécié dans la péninsule ibérique que détesté dans le reste de l’Europe, Rudy Fernandez peut se targuer d’une carrière exceptionnelle, aussi bien en NBA que sur les parquets européens. Avant de prendre une retraite bien méritée, l’ailier disputera à Paris ses sixièmes Jeux Olympiques !

C’est à Athènes qu’il participa à ses premiers JO. « C’était compliqué car en 2004 j’étais très jeune, avec très peu d’expérience. J’ai vécu ma première année avec l’équipe senior, avec des joueurs de l’envergure de Pau [Gasol] ou Juan Carlos [Navarro], Roberto Dueñas, Carlos Jiménez, Felipe [Reyes] et maintenant je fais partie des vétérans qui essaient d’inculquer ce que ils m’ont inculqué en 2004. Surtout, le respect pour ce maillot, le sacrifice pour elle. J’ai toujours essayé de traverser ces cycles, ces décennies en donnant tout pour le maillot« , explique-t-il dans un long entretien accordé par Marca et rapporté par Basketeurope.

A la surprise générale, les Espagnols ont remporté le dernier championnat d’Europe. De quoi les placer parmi les prétendants à un podium à Paris ? « Non, je suis très honnête avec vous. L’autre jour, nous avons regardé un peu le match Australie-États-Unis et c’est difficile. Tout le monde met en avant les États-Unis, mais cela va être difficile car il y a de très bonnes équipes qui savent rivaliser dans ce type de tournoi. Ça va être difficile. Nous essaierons d’être l’équipe que nous sommes toujours, de donner le meilleur de nous-mêmes jusqu’au bout. Si cela n’aboutit pas, nous repartirons la tête haute. Et si nous y arrivons, nous vous réserverons peut-être des surprises« , a répondu Fernandez avant de souligner que « tout le monde et toutes les équipes le savent : affronter l’Espagne n’est pas aussi simple que le disent les statistiques ou les rankings.« 

Crédit photo : Philippe Collin