De l’autre côté des Alpes, Torreborre et Bavcevic entament les compétitions pied au plancher. Dommage pour le fiston d’un ancien riverain de la Vesdre. Schwartz aux petits soins pour les St-Quentinois. Savez-vous que l’on jouait souvent basket à Roland Garros ? Ce sont les infos d’EMCE.
Suisse : Mosan en coupe et un ex-Pepin bat le fils d’un ex-Verviétois
Le week-end passé, la Confédération Helvétique avait des allures de Confédération principautaire. Explications : en coupe nationale, le BC Winterthur de Francis Torreborre ne faisait aucun cadeau (76-48) au BC Divac de Zürich. De bon augure avant l’entrée en championnat. On en était d’ailleurs à la journée inaugurale en D1 et Vevey ne loupait pas son retour au plus haut niveau. Pour preuve, les troupes de Niksa Bavcevic (Williams 20) s’en allaient étriller (57-102, après 36-52 au repos) le Swiss Central Basket, il est vrai privé d’un de ses renforts étrangers. Une phalange de Lucerne dont le capitaine n’est autre que notre compatriote, Stan Leemans (11), passé par Ypres et Courtrai. Les plus anciens d’entre vous se rappelleront qu’Hedwig, son génial paternel, évolua dans l’incomparable « bulle » de Gérardchamps avec le BC Verviers du non moins incomparable président Binet…
Loïc Schwartz : d’ancien « joueur de l’année » à pigiste médical en Pro B
Loïc Schwartz (29 a, 1,92 m) transita, entre autres, par Pepinster (13/14), Charleroi et Ostende où il était élu « joueur de l’année ». A l’étonnement de certains observateurs qui considéraient que son équipier, Pierre-Antoine Gillet, méritait davantage ce titre. On le retrouve ensuite en Grèce et, la saison dernière, à Orléans. Sans employeur depuis la reprise, il a accepté le statut de pigiste médical au sein de l’équipe de Saint-Quentin, en Pro B française. En attendant des jours meilleurs…
« The Photo » : quand les Belges défiaient les Français à Roland Garros
Le central de la Porte d’Auteuil possède désormais un toit amovible et, le 16 octobre prochain, servira de cadre à une rencontre de Paris Basket. Il faut toutefois savoir que, dans l’entre-deux guerre, le stade de Roland Garros accueillait régulièrement les rencontres importantes de la fédération française. Et ce, à même la brique pillée chère aux tennismen. Dont ce France – Belgique du 22 avril 1934 au cours duquel, les Lions de l’époque accusèrent pas mal de trous dans la raquette en s’inclinant sur la marque de… 50 à 17 (23-5, à mi-parcours). Sur le document, l’échange de fanions des deux capitaines. Le nôtre était le trop méconnu, Robert Brouwer (à droite), sur lequel on reviendra car son palmarès sportif ainsi que son CV professionnel sortent vraiment de l’ordinaire.
La télé crève l’écran
Sans avoir l’air d’y toucher, l’Euroligue, elle aussi, est de retour. Ce dont personne ne se plaindra. Avec, en guise d’entrée, un ASVEL – Milan fort appétissant et qui sera servi, dès 19 h 45, sur VOOsport World 3.
Michel Christiane
Crédit photos : Swiss Central Basket et FFBB