Supercup, since ‘79

La troisième compétition belge en ordre d’importance n’est devenue annuelle qu’en 1996 dans les installations knokkoises. Trio d’arbitres liégeois « orphelin » d’une équipe française pour terminer le match… En Suisse, Bavcevic et ses promus annoncent d’ores et déjà la couleur. Ce sont les infos d’EMCE.

Petite histoire d’une Supercoupe dont le 1er vainqueur avait l’accent liégeois

C’est en 1979 que fut portée sur les fonts baptismaux la Supercoupe mettant aux prises vainqueurs du championnat et de la coupe de Belgique. Du moins, à l’époque… La confrontation initiale mit aux prises le Fresh Air (cher à Fons Kesteloot) et le Sunair Ostende (cher à Rudolf Van Moerkerke). Les Bruxellois – évoluant alors dans une « bulle » voisine du RWDM – décrochaient la timbale, via une phalange aux accents assez principautaires. Elle était ainsi coachée par Gaston Deckers qui s’appuyaient notamment sur Jon Heath (ex-Liège) et Etienne Bodson (ex-Verviers). Ce n’est qu’en 1996 que cette compétition devint annuelle tout en étant longtemps disputée dans les installations de Knokke (photo).

Le St-Quentin BB, excédé par un arbitrage liégeois, quitte le terrain

En fin de semaine passée, la salle de Colfontaine accueillait la rencontre « amicale » entre Mons (Moore 23) et St-Quentin. Le marquoir renseignait 82-80 quand, excédée (à tort ou à raison ?) par l’arbitrage belge, l’équipe française décidait de quitter le terrain sans autre forme de procès. Et écopait, dans la foulée, d’un score de forfait (20-0). L’incident prend une allure principautaire quand on apprend que les « refs » en question n’étaient autres que nos Liégeois Laurent Beck, Pierre Gilis et Thibaut Bounameau.

Etranger : Vevey, du duo Bavcevic-Dubas, fait fort contre un cador suisse

Le festival de matches de préparation se poursuit. Parmi eux, il convient d’épingler celui qui conduisait le promu de Vevey à Neuchâtel, une des grosses cylindrées du championnat suisse. A peine débarqué en Europe, Mike Williams rassurait ses nouveaux employeurs (27 points) et permettait aux Vaudois de s’isoler à 33-44 au repos et de contenir l’adversaire à la portion congrue à 60-83. Il n’était le seul au sein des troupes de Niksa Bavcevic à actionner le marquoir. C’est ainsi que Jonathan Dubas (ex-Louvain et Kangoeroes) y allait stoppait son compteur personnel à 23 unités. Bref, pour Neuchâtel y avait le feu au lac…

Michel Christiane

Crédit photo : Knokke-Heist.be