Lee : de Monaco au Pana

Carrière linéaire et exemplaire pour l’ex-petit meneur de notre Métropole. Quant à Hanne Mestdagh, elle quitte les Cats mais rebondit à Courtrai quasi dans son jardin flandrien. La maman d’Ysaline Bonaventure, elle, est passée des gradins des Bressaix à ceux de Roland Garros. Ce sont les infos d’EMCE.

Après l’AS Monaco, l’ancien Giants rejoint le Panathinaikos

Décidément cette boule de nerf et de talent qu’est Paris Lee (27 a, 1,83 m, photo) connait une carrière européenne allant crescendo. On le retrouvait d’abord aux commandes des Giants d’Anvers, de 2017 à 2019. Son efficacité tant offensive que défensive y était vite repérée par les recruteurs de Monaco qui s’empressait de l’attirer sur le Rocher monégasque. Avec l’ASM, il s’illustrait ensuite en EuroLigue et répondait, dans la foulée, aux récentes propositions sonnantes et trébuchantes du Panathinaikos dont il endossera le maillot dès la prochaine reprise et pour deux années.

Hanne Mesdagh renonce à l’équipe nationale mais signe à Courtrai

Le moins que l’on puisse écrire est qu’Hanne Mestdagh (29 a, 1,78 m) est à un tournant de sa carrière. Après avoir loué ses services à Saarlouis (D1 allemande), son dernier club en date, la Courtraisienne décidait de renoncer à l’équipe nationale : « Disons que je ne me trouvais plus vraiment utile avec les Cats. » Ce n’est pas pour autant que l’ancienne sociétaire de Namur et de Braine restera inactive la saison à venir. Pour preuve, elle renforcera les rangs courtraisiens. Soit, à quelques bornes de son domicile yprois et, surtout, une nouvelle valeur ajoutée à notre championnat de D1.

La pépite (parisienne) du mardi

Chouette parcours que celui signé par Ysaline Bonaventure à la Porte d’Auteuil. Hier, la Stavelotaine pouvait compter sur l’appui de nombreux supporters. Dont sa (discrète) maman en bord de court. Voilà qui devait la changer des gradins spartiates des « Bressaix ». Il n’en demeure pas moins que les arrêts observés par certain(e)s en exaspèrent de plus en plus. A ce propos, savez-vous qu’il n’y a pas de limitation de temps lors des « stops sanitaires » ? Récemment, c’était Yannick Noah qui déclarait sur TV5 : « Je ne regarde presque plus de match à la télé car je ne supporte pas qu’on s’essuie 50 fois aux serviettes ou qu’on fonce aux toilettes jusqu’à pas d’heure. J’ai calculé, pour un match en deux sets, le temps réel de jeu n’excède pas les 45 minutes. »

La télé crève l’écran

Quand il n’y en a plus, il y en a encore… D’où, Mons – Feyenoord (19 h 45, VOO et Proximus) et Dallas – Golden State (3 h, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA