Une évidence, les finalistes féminines éprouvent les pires difficultés à imposer leurs vues à domicile. Qu’en sera-t-il à l’occasion de la belle décisive ? Pendant ce temps, Petit et Koursk n’ont jamais été aussi proches d’un couronnement en Russie. Rendez-vous jeudi en fin d’après-midi. Ce sont les infos d’EMCE.
Playoffs : quand les Kangoeroes poussent les Castors à la photo finish
« C’est d’abord en défense que nous devons rectifier le tir », déclarait Billie Massey (19 p, 9 r) à l’entame de la manche retour de cette finale féminine. La Malinoise d’adoption ne s’était pas trompée puisque les Kangoeroes (Morrison 21 mais Wilson 2) sont parvenues à limiter les Brainoises (Lisowa 17) à moins de 60 unités. Rien n’était fait à la pause (31-31), ni à 54-54 au cours d’un thriller irrespirable. C’est en toute fin de partie que les Anversoises faisaient la différence et l’emportaient méritoirement 59-66. N’est-on toutefois pas en droit d’attendre davantage des renforts étrangers du cru ? Moralité : les antagonistes se reverront dès vendredi soir (20 h 30) au « Gaston Reiff » pour la manche décisive dans une ambiance de folie. Bonne nouvelle, elle sera également retransmise sur Audio.
Russie : Petit et ses Kourskiennes reprennent l’avantage sur Ekaterinbourg
Vu les circonstances, le Dynamo Koursk est en position de force pour rafler le titre russe à Ekaterinbourg. Hier, on disputait le game 3 à Koursk sur un strict pied d’égalité à 1 – 1. Les ouailles de Thibaut Petit entraient d’emblée dans le match et s’octroyaient une substantielle avance à 58-45, au cap de la demi-heure. Il suffisait dès lors aux Kourskiennes de contrôler la suite et la fin des échanges pour estampiller leur suprématie à 72-58. Bref, les troupes du technicien waremmien ne sont plus qu’à quarante minutes du sacre. On a saura plus déjà demain jeudi sur le coup de 17 heures…
Louvain 2022/2023 en marche : une signature et une prolongation US
On connait l’approche quasi chirurgicale d’Eddy Casteels en matière de recrutement. Faut dès lors croire que l’Américain, Brevin Pritzl (26 a, 1,91), lui a particulièrement tapé dans l’œil. Après son écolage à l’université du Wisconsin, celui-ci découvrit le basket européen en Serbie (auteur de 42 pts sur un match) puis, cette saison, à Naested (5e du championnat danois, 16,6 pts de moyenne). Pendant ce temps, le discret mais efficace, Nick McGlynn (25 a, 2,03 m, ex-Dudelange), sera toujours « Brasseur » l’an prochain. La gestion tant sportive que financière du club louvaniste constitue un modèle du genre. Respect !
La télé crève l’écran
Monaco crée la sensation au cours des playoffs de l’EuroLigue. D’où l’importance de la venue aujourd’hui (21 h) sur le Rocher. A suivre sur VOOsport World 2. Amusant : le club de la Principauté est dirigé par un président russe et par un vice-président… ukrainien.
Michel Christiane
Crédit photo : KM