Finch rempile en NBA

Déjà au Limbourg et dans le Borinage, Chris laissait entrevoir de réelles dispositions de meneur d’hommes. Il le confirme de l’autre côté de l’Atlantique. Grâce à cette légende vivante qu’est Werner Rotsaert, on a refait la fête, dimanche, dans la Venise du Nord : 5e montée d’affilée ! Ce sont les infos d’EMCE.

Contrat longue durée pour l’ancien mentor de Mons aux Timberwolves

« Depuis son arrivée chez nous, il réalise un travail incroyable », souligne le propriétaire des Minnesota Timberwolves qualifiés pour les play-in en vue éventuellement des playoffs NBA. Raison pour laquelle, Chris Finch (52 ans, photo) s’y est vu proposer une prolongation longue durée de son contrat. Soit de plusieurs années (nombre non précisé). On souviendra qu’il est resté en Belgique durant cinq ans : de 2004 à 2007 à Bree (en pleine euphorie à ce moment) puis à Mons de 2007 à 2009. J’avais eu le bonheur de le côtoyer pendant son séjour à l’orée de la frontière hollandaise. Un grand coach en devenir doublé d’un parfait gentleman, déjà…

Un grand club ne meurt jamais : l’Avanti Bruges, par exemple…

Quand il évoluait dans le chaudron de la Groene Poorte, l’Avanti jouait les terreurs en Division 1. Ensuite, le club essuya pas mal de déboires et recommençait au plus bas niveau provincial. Dimanche, les Brugeois ont fêté leur titre de champion en 2e Régionale flandrienne. Soit, une cinquième montée d’affilée ! Faut dire que l’on retrouve aux commandes cet artiste qu’est Werner Rotsaert (69 piges), l’attachant paternel de Sam. Dans la Venise du Nord, il dispose notamment de son autre fils qu’est Dries ainsi que de Wim Dobbelaere, ex-D1 aux Kangoeroes Willebroeck et à Gand en compagnie de… Lionel Bosco. A noter encore que l’Avanti vient d’affilier un réfugié ukrainien prometteur.

La pépite (antiboise) du mardi

La semaine dernière, l’excellent site « Basket Europe » a révélé les budgets des clubs évoluant dans les deux divisions majeures de l’Hexagone. On y apprend ainsi que les Sharks d’Antibes, chers à Big Dan, disposent d’une des plus grosses « enveloppes » de Pro B. A savoir, un budget total de 3.209.000 € pour une masse salariale de 1.031.500 €. A titre comparatif, les formations belges les plus modestes en BNXT League tournent aux environs de 900.000 € (total) et 200.000 (salaires). Pourrait-on leur suggérer de lancer un appel aux dons comme le font désormais, sans vergogne, les grands battus aux actuelles présidentielles ? On vit décidément une époque à nulle autre pareille…

Michel Christiane

Crédit photo : Minnesota Timberwolves