Plan à trois wallon

Saison d’exception pour trois représentants de notre basket wallon chez nos voisins du sud avec, en prime, la découverte d’un oiseau rare de haut vol. Quant à Brunehaut, il devrait rejoindre nos Panthers au sein de l’élite dames. Enfin, coup d’œil dans le rétroviseur herstalien. Ce sont les infos d’EMCE.

La « passe de trois » wallonne au plus haut niveau luxembourgeois

Par galanterie, on débutera avec Fabienne Fuger qui, dès samedi en fin d’après-midi, qualifiait en quelque sorte les Conternoises (photo) pour les playoffs pour le titre. En quarts, celles-ci seront opposées à Gréngewald qu’elles ont battu ce week-end. En messieurs, le St-Vithois, Kevin Sarlette, accède aux demi-finales des playoffs. Avec l’Etzella Ettelbrück, il en découdra avec le vainqueur de Résidence – Amicale. Car, cette même Amicale, est parvenue à pousser Walferdange à la belle. Il faut dire que le Namurois, Etienne Louvrier, peut d’appuyer sur un joueur hors norme au Grand-Duché. A savoir, Jarvis Williams (29 a, 2,03 m) qui, à titre indicatif, a déjà évolué en D1 polonaise, hollandaise, lituanienne et italienne. A Crémone, il tournait ainsi à 12,4 points et 8,3 rebonds de moyenne. Splendide « passe à trois » wallonne, donc.

Le BBC Brunehaut dans les starting-blocks menant à la D1 féminine

Ce week-end, le BBC Brunehaut s’en allait infliger son premier revers à domicile (76-79) à Lara Gaspar et à Ganshoren à l’issue du choc de R1. Du coup, les Hennuyères sont en position de force et, à en croire leurs dirigeants, auraient obtenu de la fédération le feu vert pour une montée directe au sein de notre élite féminine. En effet, tant Ganshoren (1er) que Fleurus (2e) refuseraient une telle promotion. Réputées pour leur jeu physique, les troupes de Lorine Gobert devront cependant composer avec le départ de leur duo français Verchain-Thomazé. En sens inverse, on note l’arrivée de Vibe Bevernage (22 a, 1,70 m) en provenance de Laarne. Mais, savez-vous où se situe Brunehaut (8000 habitants) ? Au-delà de Tournai en direction de la France.

La pépite (herstalienne) du mardi

Les récentes finales provinciales à la Préalle fournissent l’occasion de revenir sur l’histoire du basket à Herstal. Comme souvent en périphérie liégeoise, on y recensait un club socialiste (l’Union) et un cercle catholique (Notre-Dame). Une réelle rivalité existait entre les deux. D’autant qu’ils jouèrent les premiers rôles, dans les années ’70, en 3e Nationale. Si les « Jaune et Noire » de Notre-Dame trouvaient refuge dans la cour de récré de l’institut du même nom, les « Unionistes » jouèrent longtemps juste à côté de la FN. Ceci dit, tant les équipiers de Jean Snyders que ceux de Paul Clockers durent mettre de l’eau dans leur vin – de messe, pour certains – quand ils durent cohabiter à La Ruche, en plein centre-ville. Faut-il préciser que les « Rouges » de l’Union étaient puissamment soutenus par la majorité (absolue) en place depuis des décennies ? A ce propos, un ancien joueur de N-D (merci Jacques) me confiait cette singularité : « On peut vraiment dire qu’il y avait deux poids, deux mesures. Les années où l’Union était championne, elle était reçue en grandes pompes par l’Administration Communale. Quand nous en faisions de même, une réception était aussi prévue à notre attention, mais nous devions amener les… boissons ». Santé, camarade !

La télé crève l’écran

Double ration cette semaine en Euroligue avec, dès ce mardi, Milan – Munich (20 h 30) sur VOOsport World 1 alors que Philadelphie et Milwaukee s’affronteront sur Eleven Sports 2 à 1 heures.

Michel Christiane

Crédit photo : AB Contern