Roijakkers à Varèse

Plus que jamais, il est indispensable de pouvoir s’appuyer sur un agent efficace : la preuve avec Roijakkers. Sergeant savait donner ses ordres quand il distribuait les cartes au Paire. Pour lui, c’est l’heure de la démobilisation. Dimanche, Fuger a pris le meilleur sur Henket. Ce sont les infos d’EMCE.

L’incroyable promotion du Limbourgeois d’origine signant à Varèse

Je me souviens d’un Johan Roijakkers assez rondouillard quand il jouait (parfois) à Bree. Malin, il comprit vite que son avenir se situait plutôt dans le coaching. Le Hollandais d’Houthalen (41 ans) fut d’abord assistant au sein de plusieurs formations limbourgeoises. Il prit ensuite ses responsabilités et on le retrouve à Bamberg (D1 all) où il était viré avant les fêtes. Pas pour longtemps car, en fin de semaine passée, il surprenait tout son monde en signant à Varèse (photo), club emblématique de la Botte mais actuelle lanterne rouge. Samedi, il n’était pas encore sur le banc ce qui n’empêchait pas ses nouvelles troupes de se payer le scalp (76-68) de Venise (8e). En Lombardie, il peut compter sur l’excellent Anthony Beane (27 a, 1,88 m) à Charleroi de 2018 à 2020.

L’ancien Pepin, Kris Sergeant, met un terme à sa carrière à 43 ans

« Guard » aussi actif que rusé, Kris Sergeant (43 a, 1,93 m) avait entamé sa carrière pro à Pepinster de 2001 à 2004. Ensuite, il a transité par Anvers, Alost, Charleroi et Ostende. Il a aussi été international à deux reprises. Brillant tennisman par la suite, il avait encore débuté l’actuelle saison au BC Lede (P2 Flandre Orientale). Des ennuis récurrents aux genoux l’obligent cependant à raccrocher ses baskets au clou. Petit souvenir : dès que le match du samedi soir était terminé au Paire, il s’empressait de sauter dans sa voiture afin de rejoindre sa petite amie du moment : une pharmacienne gantoise.

Principautaires hors frontières : quand Fuger prend le meilleur sur Henket

Au rayon masculin, Mitchell (15) a repris du service avec Santa Barbara cependant défait (58-65) par Long Beach State. En revanche, Ettelbrück (Sarlette 0) est venu à bout (77-68) des Musel Pikes. Chez les filles, succès (62-95) de Lyon (Allemand 12) à Landerneau Bretagne. Koursk et Petit accueillaient Enisey et donc Van Loo. Celle-ci enfilait 13 points, mais ne pouvait éviter le revers des siennes à 66-51. En démonstration, Trégueux et Widar faisaient la nique (78-46) aux Tourangelles. Au Grand-Duché, on avait droit au « derby hoëgnard » opposant les Bertrangeoises aux Conternoises. A ce petit jeu, Fuger et les siennes prenaient le meilleur (67-78) sur le Sparta (Henket 17).

Les « + » et « – » du week-end

Le « + » : à tous ces Flamands qui, chaque week-end, débarquent en bord de Vesdre pour venir en aide aux sinistrés. Une partie d’entre eux s’est notamment chargée de remettre sur pied la salle de Prayon. Dans l’édition anversoise du HLN, un de ceux-ci déclare toutefois : « Il est dommage que nous soyons souvent plus nombreux que les Wallons. »

Le « – » : à Djokovic pardi, auteur et acteur d’une comédie d’un très mauvais goût en Australie et soutenu par tout un peuple à nouveau très nationaliste. Le Serbe s’est donc (enfin) envolé de Melbourne non pas pour la glaciale Belgrade, mais pour la rutilante Dubaï. Pas folle la guêpe !

Michel Christiane

Crédit photo : Pallacanestro Varèse