Cats dans le flou

On n’est pas loin de penser qu’en Belgique, on a l’art de se tirer une balle dans le pied. Le « remerciement » sans élégance, ni respect du mentor de nos internationales en atteste. Pendant ce temps, Valery Demory entre en scène tandis que les troupes de Bosco en sortent sans gloire. Ce sont les infos d’EMCE.

Philipp Mestdagh : chronique d’une mise à l’écart bien tardive

Quoi qu’affirme le manager de notre équipe nationale dames, Philipp Mestdagh a bel et bien été viré de son poste. « J’ai été mis devant le fait accompli », confirme d’ailleurs le principal intéressé. Une éviction qui provoque pas mal de réactions. La plus virulente est sans conteste celle d’Arthur Goethals : « Une décision de bobos têtus et prétentieux. (sic) » On devrait connaitre l’identité du successeur du Flandrien sous peu incessamment. L’heure de Pierre Cornia ou de Thibaut Petit aurait-elle sonné ?

Valery Demory : chronique d’une arrivée cousue de fil blanc

C’est fait : le maire de Lattes est arrivé à ses fins. Valery Demory (58 ans, ex-ASVEL) effectue son retour sur le petit banc de la formation montpelliéraine. Il prend donc le chemin inverse à celui de Julie Allemand. Il obtient, en outre, un contrat portant sur les quatre prochaines années. Ceci dit, les dirigeants du cru doivent s’attendre à devoir payer de solides indemnités à Stéphane Leite, viré pour une « faute grave » qu’il leur reste encore à démontrer.

BNXT League : où joueront nos Belges ? Aujourd’hui, l’Aris Leeuwarden

Suite de notre série avec, ce lundi, le club de Leeuwarden (93.500 habitants) qui a trouvé refuge au Sporthal Kalverdijke (1500 places, photo). L’Aris a longtemps été coaché par des Belges : Ferried Naciri, ou encore, Tony van den Bosch. Un Métropolitain qui se souvient de ses périples là-bas : « Il n’était pas question que j’abandonne mon job au port d’Anvers. Je prenais donc le train jusqu’à Amsterdam (avec changement à Rotterdam) où m’attendais un joueur et nous faisions le reste du voyage en voiture. Au retour, nous sautions dans l’auto afin que j’attrape le dernier train pour Anvers et je pouvais ainsi remplir mon job de nuit au port. » Ultimes précisions : l’an passé, Leeuwarden a fini 11e sur 12 avec un budget de 250.000 € alors que la salle de Frise se trouve exactement à 354 bornes de la place St-Lambert.

Les « + » et « – » du week-end

Le « + » : aux Antibois de Daniel Goethals qui, pour leur première sortie officielle, ont rayé de la carte (25-8, 10e) Saint-Vallier, cette autre équipe de Pro B. Via Derksen (21), les Sharks finissaient par l’emporter sur le score de 83 à 63.

Le « – » : forcément à la D1 liégeoise humiliée (66-48, 30e) par la D3 de Falco Gand qui raflait la mise sur la marque de 80 à 76. Une élimination qui n’est pas sans rappeler celle de Pepinster à Neufchâteau et qui avait coûté la place à Michel Baiverlin.

Michel CHRISTIANE

Crédit phot : Aris Leeuwarden