Tony Parker n’a que très peu goûté à la fronde des dix-huit capitaines de Jeep Elite qui ont demandé l’annulation du Final Eight et l’arrêt du championnat à l’issue de la saison régulière.
En France, dix-huit capitaines de Jeep Elite ont adressé une lettre à la LNB dans laquelle il demande l’abandon du Final Eight et l’arrêt de la compétition à l’issue de la phase classique pour cause de fatigue excessive à l’issue d’une saison éreintante. Une initiative qui n’a que très peu goûté à Tony Parker, Président de l’ASVEL. « En tant que joueur NBA, qui a enchaîné les matches de saison régulière NBA quatre fois par semaine, plus les playoffs, plus l’équipe de France tous les étés, ce n’est pas moi qui vais dire on joue trop. J’ai du mal avec ça. L’année dernière, pas un seul de mes joueurs n’a voulu faire un effort (financier). Ils ont tous dit : ”Je veux 100% de mon salaire !” Bah si tu veux toucher ton salaire, tu joues. (…) En plus, on parle d’une saison régulière qui finit le 15 juin et le top 8, c’est dix jours après. (…) A un moment donné, il y a des limites au système et il ne faudrait pas trop les dépasser » a déclaré la légende des Spurs à L’Equipe. « J’ai même poussé (au Final 8) pour les filles et vous avez vu comment ça s’est terminé (NDLR : l’ASVEL a été battue en demi-finales par Basket Landes tandis que Julie Allemand et BLMA s’inclinaient en finale face aux Landaises). Si on avait arrêté la saison au terme de la phase régulière, on était deuxièmes et on avait l’Euroleague. Là, c’est le scénario catastrophe pour nous. Mais je ne regrette pas. Pour moi, être champion, ce sont les playoffs. C’est ça le basket. »