A quelques semaines des débuts de la Beneleague, le basket hollandais est secoué par une affaire de matches truqués. Tony VdB avait senti le coup tordu. Quant à Mobley (ex-Spirou), d’aucuns le voient en Euroligue à la prochaine reprise. Reste le SLUC qui rêve à un retour en Jeep Elite. Ce sont les infos d’EMCE.
L’Aris (18/19) à l’accent « belge » soupçonné de matches truqués
L’affaire fait de plus en plus de bruit en Hollande : plusieurs joueurs de l’Aris Leeuwarden de la saison 18/19 sont soupçonnés d’avoir truqués une série de matches en faveur de parieurs coréens. A savoir, contre Zwolle, Rotterdam et Weert. Sont particulièrement visés quatre étrangers de l’équipe. Dont l’Américain, David Michaels, qui évoluait auparavant en Corée quand éclata déjà une importante affaire de… matches truqués. Faisait aussi partie du roster, Griffin Kinney (photo), passé par Willebroek, Ettelbrück puis Neufchâtel du temps de Daniel Goethals. Sans oublier qu’à l’époque, la phalange batave était drivée par un Tony Van den Bosch ne tardant pas à tirer les conclusions : « Après la rencontre contre Weert, j’ai démissionné car je n’avais plus aucune emprise sur le groupe et je me pose pas mal de questions. » On peut le comprendre.
L’ancien Carolo, Matt Mobley, cible de plusieurs clubs dont deux d’Euroligue
C’est durant l’exercice 2018-2019 que Matt Mobley (26 a, 1,93 m) défendit les intérêt du Spirou Charleroi. Cette saison, il effectuait une pige sans grand éclat à Pau avant de prendre la direction de Francfort (1. Bundesliga). Au pays de la saucisse, l’Etasunien y donne sa pleine mesure. Au point, selon plusieurs médias, de susciter l’intérêt de pas mal de clubs huppés. Parmi lesquels, on retrouverait trois équipes espagnoles du top ibérique et même deux sociétaires d’Euroligue : l’ASVEL et Kaunas. Jolie progression, s’il en est…
Nancy et ses « Belgicains » plus que jamais aux portes de la Jeep Elite
En Pro B, si les Sharks d’Antibes se débattent pour s’extirper de la zone rouge, le Sluc Nancy fait preuve d’une régularité exemplaire qui le propulse aux portes de la Jeep Elite. Ce qui ne serait d’ailleurs pas une première. Au sein de l’effectif lorrain, on recense deux éléments ayant foulé nos parquets. Parmi ceux-ci, le vétéran, Ronald Lewis (36 a, 1,93 m, ex-Louvain et Mons en 10/11). Le gaillard a aussi porté le maillot de l’Hapoel Holon et a été champion de D2 israélienne. Plus récemment, Andell Cumberbatch (27 a, 1,95 m) avait, quant à lui, fait valoir sa puissance athlétique au Brussels (19/20). A épingler encore que le directeur technique du cru n’est autre que Sylvain Lautié qui, en outre, coache le Basket Esch, en D1 luxembourgeoise.
Michel CHRISTIANE
Crédit photo : Aris Leeuwarden