Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Pour cette chronique, retour sur une date terrible pour la Belgique et Bruxelles.
C’est donc lundi que l’on commémorera le 5e anniversaire (déjà) des abominables attentats de Bruxelles. Une offensive terroriste sanglante qui avait failli d’ailleurs coûter la vie à Sébastien Bellin. A l’époque, je couvrais le Brussels pour « La Capitale », l’édition brabançonne de Sudpresse. Autrement dit, je me suis retrouvé indirectement aux premières loges. Comme vous allez pouvoir le constater…
Lors de la saison 2015-2016, Serge Crevecoeur avait notamment sous ses ordres les Muya, Loubry, Brown, Sims, Gamble et autre Ubel. D’une réelle disponibilité, ce dernier a toujours été le « chouchou » du chaudron de Neder-over-Hembeek et est souvent revenu sur ces évènements dramatiques dans la presse américaine : « Il faut savoir que mon appartement est situé à 5 minutes de l’aéroport. Quelques jours auparavant, j’étais encore passé par la station de métro « Maelbeek » avec mes parents. Au moment des attentats, je venais de quitter mon domicile. En revanche, ma sœur et mon beau-frère y logeaient et s’apprêtaient à visiter le centre-ville. Je me suis empressé de leur téléphoner pour qu’ils restent calfeutrer à la maison et qu’ils se tiennent au courant. »
Sur un plan plus personnel, je me demande encore comment, moi le Spadois pur jus, j’ai hérité de la chronique (quasi) quotidienne du principal club de basket de la capitale ? Qui se situe quand même à près de 150 bornes du Pouhon… D’autant plus mystérieux que mon responsable rédactionnel ainsi que l’ensemble de mes collègues l’ignoraient totalement. A peine l’info de cette double attaque était-elle relayée par les médias que je recevais de leur part une grosse dizaine de messages m’implorant de me mettre au plus vite à l’abri et/ou me demandant si tout allait bien ? En province, on a l’habitude de considérer le « Brusseleer » comme un affreux snobinard. Je peux vous affirmer le contraire tant j’ai sans cesse été charmé par leur vraie gentillesse. Bref, pour les rassurer, je leur ai fait savoir qu’il ne se tracasse pas moi car étant dans les Ardennes. Ils doivent encore s’interroger quant à la raison exacte de mon déplacement là-bas ce triste mardi 22 mars 2016…
Retour à Brandon Ubel qui, aujourd’hui, a intégré le staff technique de l’Utah State University dont l’équipe s’est ouverte les portes de l’actuelle « March Madness ». Mais, quelque chose me dit que le géant du Nebraska n’est pas prêt d’oublier « Bruxelles, ma belle » comme la chante si bien Dick Annegarn.
Michel CHRISTIANE
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