Domantas Sabonis suit les traces de son illustre paternel. Bon sang ne saurait mentir dit le dicton.
A l’Ouest, Domantas Sabonis est le premier joueur de la semaine. L’intérieur des Pacers a compilé 24.3 points, 11 rebonds et 7 passes décisives pour trois victoires d’Indiana. Lors de la dernière, contre Boston, le Serbe fut également l’auteur du panier de la victoire ! « Le coach est un génie. Il a un système différent pour chaque situation. Il fait confiance à chacun d’entre nous et il nous rend la vie plus facile. On lui fait tous confiance et on essaye d’exécuter le mieux possible » déclarait le jeune pivot après son game winner.
Cette nuit, Indiana a connu son premier revers de la saison, vaincu par Boston, 111-116. Encore une fois, Sabonis fut au four et au moulin avec 14 points, 11 rebonds et 8 passes.
Un début de saison en boulet de canon qui confirme la progression constante de pivot lituanien. Bon sang ne saurait mentir, le gaucher a de qui tenir, son paternel étant une légende vivante du basket balte, européen et mondial. Et, à l’instar de son illustre père, Domantas est aussi utilisé à la création. « Il est patient, il attend les coupes, il attend que le joueur libre se présente. Quand il est poste bas, il peut marquer bien sûr mais il peut surtout être un déclencheur et créer des actions de jeu » explique son nouvel entraineur.
Ayant tout gagné en Europe et avec l’URSS (avant que la Lituanie n’obtienne son indépendance), Arvydas Sabonis était un mélange de puissance et de finesse. Capable d’écraser d’énormes « tomars » sur la truffe de ses opposants, il se distinguait également par une belle adresse à distance et, surtout, par une vision du jeu et des passes splendides – une sorte de Jokic de l’époque – qui faisait de lui alors le meilleur pivot du monde. Malheureusement, celui qui courait dans sa jeunesse comme une gazelle malgré ses 2,20 mètres fut victime de lourdes blessures et ne franchit finalement l’Atlantique qu’à 31 ans. Ayant perdu en explosivité et en mobilité, celui qui fut élu au Hall of Fame en 2011 et qui est désormais président de la Fédé lituanienne disputa sept bonnes saisons (moyenne de points record à 16 en 97-98) avec les Blazers. De quoi laisser quelques regrets en imaginant ce qu’aurait pu donner dans son prime le géant balte, considéré, à une époque, comme l’un des meilleurs basketteur du monde.
A découvrir ici l’excellent portrait d’Arvydas Sabonis dressé par analyste-nba.com.
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*: « L’expression date du XIVe siècle. Elle fait allusion au lien de parenté, illustré par le mot « sang ». Un enfant ayant le même sang que ses parents, fera les mêmes choses que ceux-ci. Le verbe « mentir » intervient dans le sens où la ressemblance est telle que l’enfant a obligatoirement un lien de parenté avec ses ascendants. » (L’internaute.fr)